Les machinations de Laure (1)
Datte: 29/07/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
J’ai su d’emblée que cette histoire-là exigeait de moi beaucoup de doigté, même pour un homme de mon âge. Cettejeune femme, donc, je la croisais fréquemment en ville. Une petite bombe qui respirait la santé. Mieux : cette attitude détendue, bien dans son soutif, qui attirait immédiatement les yeux virils. Longues jambes et démarche souple. Œil pétillant d’inventivité. Cheveux noués à la va-comme-je-te-tournicote, presque détachés, mais pas complètement. C’est quand je regardais son pull que je comprenais combien les belles femmes donnent leur caractère aux beaux vêtements. Elle : sa poitrine sous un sac de toile aurait paru aguicheuse. Et ce déhancher. Ces chevilles nues par tous les temps, tellement révélatrices et fragiles. Bien sûr, elle aurait plu à n’importe qui, et en ce sens elle avait un versant que je méprisais secrètement, parce que je ne suis pas n’importe qui ; mais, ne pouvais-je m’empêcher de songer, peste, la belle garce ! Je l’approche avec une prudence de sioux. Un à bord de plusieurs semaines, plusieurs mois même. J’apprends ses habitudes, ses itinéraires. Enfin je l’aborde sous un prétexte fortuit, lors d’un voyage en tramway. Elle lisait un livre à la mode. Je le commente avec le combo gagnant humour + morgue, sous-entendu je suis plus cultivé que ton bouquin et tu mérites mieux. Elle sourit. Nous sympathisons. Elle me divulgue son nom. Deux heures après, ordi sur les genoux, je me renseigne. Je la piste sur les rézosociox. L’épie. L’espionne. Ce petit ...
... jeu auquel nous jouions ! Je t’apprendrai, Laure. Et je t’aurai. Elle vivait depuis plusieurs mois avec un garçon de son âge, Malo. La petite vingtaine, un gossebo standard : étudiant en voie sans issue professionnelle, avec ce qu’il faut d’intérêt pour le sexe et encore plus d’intérêt pour la dissimulation de son intérêt pour le porno. Le blaireau standard, mesdames et messieurs. Mes respects, car sans des pigeons de son acabit, je ne serais rien. Maintenant, écoute bien le coup. Il faut suivre deux lignes narratives concomitantes, alors, top départ, l’œil vif, le poil brillant, le cerveau aux aguets. Tu me connais : j’ai évidemment des copines. De très bonnes copines. Enfin, ça, c’est autre chose. Bref. J’en envoie une d’entre elles en éclaireuse. Pas pour que Malo trompe Laure. Rien d’aussi ridicule, non. Juste pour tâter le terrain. Ma copine, Justine, met une soirée à se mêler au groupe de potes de Malo. Elle s’affiche direct fille libérée, pas d’attache, rien que du cul, swingers, club libertin, la totale. Elle lâche des trucs dans le genre : « L’amour, c’est tellement compliqué, je préfère éviter » ; ou « C’est toujours meilleur quand il n’y a pas de sentiments. Clairement. » Après deux bonnes semaines de camaraderie distante avec Justine, l’autre épais de Malo réagit. Dans son crâne naïf s’illumine l’éclair de lucidité : après tout, et si Justine disait vrai ? Et si mon goût pour le X avait un sens ? Et si ma copine plaisait à d’autres mecs, est-ce que ça ne serait pas ...