Le parking - Histoires de Sexe

Le parking

... soir et surtout ce matin, deux fois, encore plus viril et puissant que normalement. Serait-ce la peur de la comparaison avec un autre ? Avec ce Marc qu’il me livre à domicile ? Mais non, que je suis bête et soupçonneuse ! Si à chaque fois que mon mari me fait l’amour avec entrain, cela signifiait qu’il a un projettordu, alors un régiment de mecs me serait passé dessus ! C’est en partant vers les dix heures qu’il me dit : — Je laisse une enveloppe dans l’entrée. Quelqu’un va passer la chercher.— Ah bon. J’avais prévu d’aller faire les boutiques.— Tu peux, mais tu dois être de retour vers 15 h.— C’est qui ?— Une surprise. Tu verras. Je devrais être rentré vers 18 h. Il devrait avoir largement le temps.— Ah, et l’enveloppe, c’est pourquoi ?— Que tu es curieuse ! Tu verras bien…— Que de mystères ! Au moment de partir, il me fait un baiser appuyé et me souffle à l’oreille : — Fais-toi belle ! Tu sais comme j’aime que tu sois séduisante. Si j’avais encore un doute, cette dernière phrase résonne comme une invitation à la débauche. Je me suis faite belle. Bain avec des sels parfumés, après avoir bien vérifié que mon intimité était parfaite. Encore un signe que Louis avait programmé ce rendez-vous : il y a quelques jours, il m’a fait remarquer que j’avais besoin d’un rafraîchissement ! Le cocu veut sa femme totalement disponible ! A-t-il déjà discuté avec Marc avant ce coup de téléphone ? Lui a-t-il donné des consignes, des remarques sur mes envies, autres que de me chauffer ? On ...

... sonne. Je me retiens de me précipiter. Et si ce n’était pas Marc, enfin pas celui qui… Et si c’est lui… Je peux encore refuser. Louis attend-il que je reste de bois devant cet homme, que je refuse ses avances ? — Bonjour. Je vous attendais. C’est bien lui. Tenue décontractée, chemisette ouverte et pantalon de toile. — Vous saviez que j’allais venir ? Pourtant Louis m’avait dit…— Je sais, mais j’ai surpris la conversation hier. Entrez ! Nous arrivons au salon. Il découvre une bouteille de champagne et deux verres, mais son regard s’attarde surtout sur moi. — Si vous saviez que je passais, alors c’est pour moi que vous vous êtes faite belle… J’apprécie.— Louis m’y a invitée. Asseyons-nous. Une coupe ?— Merci, mais jamais avant. Cela émousse les réflexes et l’adresse.— Alors moi, je vais en prendre une. C’est le contraire. Surtout pour une première fois. Coquine, je me sers en me penchant. Il ne peut éviter de voir mon décolleté profond et de voir ma jupe assez courte découvrir encore plus mes cuisses. Ses yeux brillent. — Je vous plais ?— Bien sûr. Qui ne serait pas sensible à vos charmes ?— Alors qu’attendez-vous ? Je vous pensais plusoffensif. Il semble se réveiller. — Louis n’est vraiment pas là ?— Non, Il n’y a que moi et vous. Il ne reviendra que vers 18 h. Nous avons le temps… Marc se lève. Il prend la coupe de champagne de mes mains, la pose sur la table basse et m’enlace. Je frissonne. Il cherche mes lèvres. Il est grand et je me sens toute petite devant lui. Moi je cherche ...