Le parking - Histoires de Sexe

Le parking

... salle de bain !— Oui, d’ailleurs cela m’a donné des idées pour la nôtre.— Et c’est tout ? Sa voix a changé. Il a élevé le ton. — Et vous avez parlé de salle de bain pendant tout ce temps ? Rien d’autre ?— Corinne a dû te dire qu’il est homo. Tu vois, je ne risquais rien.— Ça, c’est que dit une femme lorsqu’elle veut protéger sa copine. La bonne excuse ! Je retrouve le ton provocateur qu’il prend parfois au retour de soirée. — Tu as raison. Malheureusement c’est vrai. Pourtant, il est beau ! Musclé de partout…— Perverse. Tu oses me dire que tu lui aurais cédé s’il avait voulu… Je ne réponds pas. Je sais que la petite graine est plantée et germe lentement dans son esprit. Sa main se pose sur ma cuisse. Il se tourne vers moi et la fait remonter jusqu’à mon sexe. — Mais tu n’as plus de culotte ! Et tu vas me faire croire que tu n’as rien fait…— J’ai été obligée de l’enlever. J’ai trop ri et tu sais que cela m’arrive parfois ! C’est vrai et Louis le sait. Depuis un moment, en riant ou dans d’autres occasions, il m’arrive de laisser fuir quelques gouttes. Je dois justement aller voir une kiné qui va me faire travailler ces muscles pour un meilleur contrôle. — La belle excuse ! Tu t’absentes plus d’une demi-heure avec un mec ! Tu reviens sans petite culotte ! Et tu me racontes des excuses bidon. Je ne suis pas si demeuré au point de te croire. Cela ne sert à rien que je me défende. D’ailleurs, Louis glisse un doigt dans ma chatte. — Cochonne, tu es encore toute humide. Arrête-toi… ...

... Mais il réalise que dans cette voiture, on ne peut pas vraiment se câliner. À l’avant, les sièges sont enveloppants et le changement de vitesse constitue une frontière infranchissable. Passer à l’arrière n’est pas mieux. C’est un coup à se faire mal au dos. — … Non, tourne là… Continue jusqu’au parking…— Louis, tu es sûr ? On ne peut pas attendre la maison ? Tu connais la réputation du coin…— Il est tard. Il n’y aura personne. Roule ! Le parking est un peu à l’écart de la route principale. On y accède par un chemin d’une centaine de mètres. C’est un cul-de-sac, destiné aux randonneurs qui y laissent leurs voitures pour marcher dans la forêt juste à côté. Mais le soir, c’est une autre population. Enfin c’est ce qu’on dit ! Des couples, des hommes qui cherchent l’aventure. Échanges, libertinage, orgies dans les voitures ou dehors, transformant les équipements de pique-nique en accessoires érotiques. Nous sommes déjà venus, mais de jour, pour nous promener. Une voiture. Une seule. Je vais pour me garer à l’opposé, mais Louis m’en empêche. — Non, là. La place qu’il m’indique n’est pas tout à côté, mais tout de même assez près pour prêter à confusion. Le silence de la nuit n’est troublé que par ma respiration. Je coupe les phares. Le noir n’est pas total. Les arbres sont plus loin et leur ombre ne nous atteint pas. Le croissant de lune fait une lumière blafarde. Rien ne se passe. Nous ne bougeons pas. Personne ne sort de la voiture voisine. Ils doivent être occupés à l’intérieur. — ...