1. Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte II


    Datte: 31/07/2021, Catégories: Oral traduction, théatre, pastiche, délire, humour, théâtre,

    ... croupe ! Pour se faire plaisir à lui-même, a-t-il dit… Messieurs, quelqu’un de vous saurait-il m’indiquer où je puis trouver ce crétin de Roméo ? ROMÉO. - C’est moi, connasse ! LA NOURRICE. - Fort bien ! Si vous êtes Roméo, monsieur, je désire vous faire une petite pipe. MERCUTIO. - Une maquerelle ! une maquerelle ! une maquerelle ! Taïaut !(Nda : texte original…) ROMÉO,à Mercutio. - Non, ce doit être un test… MERCUTIO. - Je sais pas si c’est un test, mais faut quand même être motivé. Tu viens, Roméo, on s’arrache. ROMÉO. – J’arrive. MERCUTIO,saluant la nourrice. - Adieu, mon gros poulet, adieu… Je vous sodomiserais bien, mais j’ai mieux à faire…(Sortent Mercutio et Benvolio.). LA NOURRICE. - Oui, p’tit con, adieu ! Dites-moi donc quel est ce trou du cul qui se paye ma tronche ? ROMÉO. - C’est un gentilhomme, mémère, qui aime à s’entendre parler, et qui en dit plus en une minute qu’il ne pourrait en écouter en un mois. LA NOURRICE. - S’il ramène encore une fois sa fraise, je vais le dresser, moi, fût-il membré comme vingt ânes de son espèce ! Et si je ne le puis moi-même, j’en trouverai qui y parviendront. Le salaud ! l’enculé ! Je ne suis pas qu’une paire de nibards ! Je ne suis pas qu’un cul !(À Pierre.) Et toi Pedro, ça t’amuse que le premier croquant venu use de moi à sa guise ! PIERRE. - Je n’ai vu personne user de vous à sa guise. Si je l’avais vu, ma bite aurait bien vite été dehors, je vous le garantis. Je suis aussi prompt qu’un autre à dégainer quand je vois ...
    ... occasion pour une bonne baise à plusieurs… LA NOURRICE. - Vive le Grand Marabout ! je suis si vexée que je m’assèche… Le salaud ! … De grâce, monsieur, un instant ! Comme je vous l’ai dit, ma jeune maîtresse m’a chargée d’aller vous tâter quelque peu… Ce qu’elle m’a chargé de vous faire précisément, je le garde pour moi… Mais d’abord laissez-moi vous déclarer que, si vous aviez l’intention, comme on dit, de la dépraver plus que de raison ou de la tromper, ce serait une façon d’agir très grossière, comme on dit : car la demoiselle est si jeune ! Si donc il vous arrivait de jouer double jeu avec elle, ce serait un vilain trait à faire à une demoiselle, et un procédé très mesquin. ROMÉO. - Mémère, recommande-moi à ta dame et maîtresse. Je te jure… LA NOURRICE. - Excellent ! Oui, par ma barbe, je le lui dirai ! Elle va être trempée d’excitation ! ROMÉO. - Que lui diras-tu, grosse cruche ? Tu ne m’écoutes pas. LA NOURRICE. - Je lui dirai, mon p’tit père, que vous jurez, ce qui, à mon avis, est formidable. ROMÉO. - Dis-lui de trouver quelque moyen d’aller à confesse cet après-midi… LA NOURRICE. - Oh, si vous saviez ! Elle en a lourd à confesser… ROMÉO. - … c’est dans le lit de frère Laurence qu’elle sera confessée, baisée, puis mariée. Voici pour ta peine. (Il baisse son caleçon.) LA NOURRICE. - Non vraiment, monsieur, pas la peine ! ROMÉO. - Allons ! il le faut, te dis-je. La nourrice referme une main sur le sexe de Roméo, qu’elle masturbe un instant nonchalamment, avant d’acquiescer ...
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