1. Le Fétiche (2)


    Datte: 01/08/2021, Catégories: fh, fhh, frousses, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, aventure,

    ... esprits, survolant avec eux les plaines et les forêts d’Asie ou d’Amérique, sentant nos corps vibrer à l’unisson sous l’effet de nos transes collectives. J’en ai appris plus sur le monde des achuars et des chamanes du grand nord qu’au cours de l’ensemble de mes voyages. Mais l’apprentissage dont j’étais le plus avide était celui du corps et de l’âme de mon aimée que je découvrais chaque jour un peu plus. Un matin, alors que nous nous prélassions encore dans notre lit après une nuit agitée par les combats de nos esprits chamaniques, je l’ai interrogée sur sa rencontre avec Bayan Hangai. — Comment se fait-il qu’il t’ait choisie comme chaman ?— En fait, je ne me suis rendu compte de sa présence que l’autre soir, lorsque tu m’as présenté Amasank. Et depuis, je n’ai pas eu trop l’occasion d’y réfléchir ; mais je pense que cela a dû arriver cet été, lors de mon séjour au Burhan Haldun, la montagne sacrée de Mongolie. C’est là que serait né et enterré le grand Gengis Khan, et c’est également un endroit réputé pour ses chamans et les esprits qui les habitent.— Et il ne s’est rien déroulé de spécial qui expliquerait pourquoi il t’a choisie, toi une étrangère à sa culture ? Elle était visiblement réticente à en dire plus. Je l’ai sentie trembler dans mes bras tandis que je la serrais contre moi. — Tu connais la pratique du Dolig, l’autosacrifice ? Elle m’a expliqué le rite consistant à offrir un homme ou un animal en sacrifice à une personne sur le point de mourir, afin qu’il s’empare ...
    ... de la mort à la place du mourant. Elle avait du mal à en parler et je l’ai caressée doucement pour la rassurer et la calmer. — Je suis partie au Burhan Haldun pour rencontrer l’un des chamans les plus réputés de Mongolie. Le guide, traducteur et assistant-chaman qui m’accompagnait s’appelait Ali Kahn. C’était un homme jeune et pétillant de vie qui avait déjà deux femmes et cinq enfants. Il appartenait à une longue lignée de femmes chaman et sa mère l’avait envoyé au Burhan Haldun se nourrir des enseignements des chamans locaux. Elle a éclaté en sanglots et j’ai compris que quelque chose de grave était arrivé lors de ce voyage. Je l’ai embrassée tendrement, attendant qu’elle reprenne le contrôle de ses sentiments. Et quelques minutes plus tard, elle a repris son récit. Un soir, alors qu’ils faisaient une halte dans une cabane de berger inoccupée, Ali Kahn l’avait laissée seule quelques heures, le temps d’aller chercher des victuailles au village voisin. Quelques minutes après son départ, trois hommes étaient arrivés. Des garçons vachers, travaillant sans doute comme saisonniers pour aider à la transhumance des troupeaux. Elle a rapidement compris ce qu’ils recherchaient. Elle avait entendu parler de la tradition de « l’attaque du bélier », le « Tirad el-kebsh », la tradition mongole du viol ; mais elle croyait que c’était une pratique disparue, limitée aux guerres et aux périodes de conquête. Elle a essayé de gagner du temps, de parlementer avec ses rudiments de mongol, leur ...
«1234...18»