Le Net ce n'est pas si bien - Histoires de Sexe

Le Net ce n'est pas si bien

... est jalouse. Il paraît que ce sont ses tout débuts dans le genre et que déjà elle pourrait nous en remontrer. Tout en parlant, la femme se colle à moi. Elle m’embrasse. — Et si le mari est à la hauteur de sa femme… Drika la rejoint. Je ne suis qu’un jouet entre leurs mains. Un jouet dont la queue devient aussi dure et longue que le nez de Pinocchio. Un jouet nu que l’on pousse sur un canapé et qui voit à ses pieds deux adoratrices. Elles jouent à quatre mains, deux bouches, deux langues, concentrant leurs efforts sous la ceinture. Elles rivalisent en dextérité et la déesse en pipe a une disciple à sa mesure. Pendant qu’elles me sucent, me branlent, poussant même un doigt explorateur dans mon anus, j’ai toujours le spectacle des deux femmes qui frottent maintenant leur minou l’un contre l’autre. La disciple abandonne le terrain à la déesse qui gobe ma queue comme une friandise, et elle monte sur le canapé pour m’offrir sa chatte à lécher. Je remarque alors un tatouage sur la cuisse gauche qui ressemble trait pour trait à celui de ma femme. Quelle coïncidence, son mari a un prénom commençant par un C. Une véritable épidémie. — Ton mari s’appelle comment ? je lui demande, m’extirpant de son intimité.— Vincent. Pourquoi, tu le connais ?— Non, mais alors à quoi correspond ce tatouage ? Ce ne sont pas ses initiales ? Elle rit. — Mais non ce sont celles de Christiaan. Regarde bien tu dois voir le C et les deux A tête-bêche. Je tombe des nues. Les initiales de Christiaan, gravées ...

... sur la cuisse de ma femme ! — Mais pourquoi ?— C’est sa marque de fabrique. Lorsqu’il forme une femme, sur la demande d’un mari, d’un amant ou spontanément, il lui demande de faire ce tatouage. C’est une sorte de droit de propriété et la femme est fière de le porter car peu peuvent atteindre le niveau qu’il demande.— Ah et toi ?— Eh oui, je fais partie du lot. Il m’a tout appris, au plus grand plaisir de Vincent. Je ne sais plus quoi penser. Mais Drika me pompe de plus en plus et je sens que je vais venir. Je plonge entre les cuisses de la femme pour apporter ma touche et je me fais un point d’honneur de ne lâcher ma semence que lorsque ma cavalière gémit de mes caresses. Bien vite le tatouage revient me perturber. Lise m’a menti. Lise a accepté de porter la marque indélébile d’un autre homme, comparable à l’anneau que le serf ou l’esclave porte en preuve de soumission et d’appartenance. Je n’aime pas cette pensée. Serait-elle en train de m’échapper ? — Où est Lise, je demande à Drika qui nous sert un rafraîchissement.— En bas, je pense.— En bas. C’est à dire.— Dans le royaume de Christiaan, son studio, sa salle de jeux.— Je peux aller voir ? C’est posé sur le ton d’une question, mais je veux dire « je veux » aller voir. — Bien sûr. Maylis tu veux bien lui montrer. Quelques minutes plus tard, la femme qui m’a entraîné au sous-sol pousse la porte d’une très grande pièce qui doit bien faire la surface de la maison. On dirait un appartement témoin sans les cloisons. Cuisine, salle ...