1. Une baguette nommée Grivoise


    Datte: 03/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Une baguette nommée Grivoise C'était une belle journée d'automne à Montréal ; un ciel hésitant entre le gris et le bleu, une brise froide, mais pas glaciale, quelques feuillages mordorés témoignaient encore des couleurs de l'été des Indiens un peu chiche cette année. J'étais parti pour une randonnée urbaine en solitaire, dûment autorisée et encouragée par ma Maîtresse, moyennant quelques contraintes qui me rappelleraient sa présence si besoin était... J'avais pour cette journée un plan culturel déterminé puis d'autres désirs plus aléatoires dans le domaine de ma soumission. C'est ainsi que je parcourus les salles du Musée des Beaux-Arts consacrées à une fort intéressante expo sur le Western et ses images, depuis les premiers peintres paysagistes de l'Ouest américain jusqu'aux films récents du genre cinématographique éponyme. Un avantage considérable des lieux de culture montréalais est la fluidité des visiteurs, l'absence de queues interminables et dans mon cas particulier, l'inexistence des portiques de sécurité et des fouilles qui sont devenus le quotidien de Paris en état d'urgence. Je pus donc jouir tranquillement et longuement de cette expo, collier d'acier au cou, fers et chaînes aux poignets et aux chevilles ; et, sur l'ordre de ma Maîtresse, juché sur mes talons carrés de trois pouces. Mes ornements étaient à l'abri des regards, mais les souliers féminins on ne peut plus visibles... et aucune remarque, ni même regard ne sont venus troubler ma quiétude de soumis en ...
    ... sortie. J'aime Montréal pour sa dimension humaine qui permet d'en traverser un bon « boutte » à pied dans un délai raisonnable et pour son plan orthogonal qui évite de perdre son chemin. Nez au vent, je peux donc rejoindre la rue Saint-Jean, longue artère nord-sud, tantôt tranquille et résidentielle, tantôt commerçante, notamment dans sa partie bordée de trottoirs couverts. Ma première halte est pour un magasin coquin, fétiche et bdsm de Montréal, qui a connu bien des visites de notre part et qui a su souvent délester nos portefeuilles au fil des tentations de son arrière-boutique. J'entre, mon collier de soumis bien visible au cou. Le maître des lieux est là, aux côtés de deux femmes affairées au téléphone et devant un écran. Il me salue cordialement. M'a-t-il reconnu instantanément ? J'en doute un peu car je sais que son esprit commerçant et sa faconde peuvent parfaitement créer l'illusion. Mais quelques échanges et rappels plus loin, nous sommes en terrain de connaissance. J'en profite pour le questionner sur la scène bdsm locale et l'existence de groupes de rencontre, voire de Munchs sur le modèle parisien. Le patron se montre évasif, m'affirme ne pas suivre l'actualité de ce milieu, qu'il dit à la fois ne pas connaître et en même temps de peu de qualité. Défend-il son pré carré ? Possible... le site de son établissement mentionne que « Sir X » prodigue des cours d'initiation au bdsm. Néanmoins, il se montre positif envers un lieu nouveau, un club-donjon proche d'ici et ...
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