1. Roméo et Juliette - Les malheurs de Cassandra - Acte VI


    Datte: 04/08/2021, Catégories: copains, dispute, théatre, humour, théâtre, couplea3,

    ... bonne nuit. (Il ouvre la porte de la chambre et y entre.) La voix de Roméo : Vous avez déjà éteint, les filles ? (La porte se referme. Un silence. On entend soudain un hurlement et des rires, puis des cris. La porte de la chambre s’ouvre à nouveau. Siriac, en caleçon, en est expulsé avec violence et s’étale de tout son long dans le salon.) Siriac (se relevant) : Oh, tu fais chier ! Tu pourrais partager, un peu… (Le jean et la chemise de Siriac sont projetées en boule depuis la chambre et lui tombent dessus. La porte se referme en claquant.) Siriac (ramassant ses affaires) : Pfffff ! (Il pose ses affaires sur une chaise et sort vers les toilettes. Un silence. On entend quelques gémissements étouffés monter de la chambre. Siriac revient, s’avance en direction de la chambre et colle son oreille contre la porte. Il écoute un instant.) Siriac (à voix basse) : Salaud, va ! (Il se retourne et va éteindre. Le salon n’est plus éclairé que d’une infime lumière tamisée qui provient des fenêtres donnant sur la rue. Un trait de lumière passe également sous la porte de la chambre. On devine Siriac s’allonger et se ...
    ... glisser dans le duvet, puis chercher quelques secondes une position confortable. Le silence n’est plus troublé que par la respiration troublée de Siriac et par de fugaces soupirs et gémissements réprimés.) Siriac : Comment tu veux dormir avec ça à côté ! (On entend soudain une longue plainte.) Siriac (attentif) : Ah, ça c’est Juliette ! (Puis une longue série de râles saccadés, auxquels s’entremêle de temps à autre un lent gémissement.) Siriac (à bout) : Oh non mais là c’est plus possible ! (Il sort de son duvet et se redresse ; on l’entraperçoit dans la pénombre en train de se masturber tandis que redoublent les bruits provenant de la chambre. Cela dure ainsi une ou deux minutes, puis la porte de la chambre s’ouvre soudain, éclairant brusquement un peu plus le salon et accentuant le volume des soupirs et gémissements. Éloïse entre, nue, et, amusée, regarde quelques secondes Siriac, qui ne s’est pas arrêté.) Éloïse (affriolante) : Tu viens ? (Siriac lance une sorte de cri de combat et, sautant du lit, se précipite, sexe tendu en avant, à la suite d’Éloïse vers la chambre. La porte se referme derrière eux.) 
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