CHAPITRE 11 : Nouvelle Vie
Datte: 04/08/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Je nous ai laissés un an, et ce temps est passé. Et quelle période bénie. Son re-tour en ville, on l’a fêté dignement en sortant en boite et en faisant l’amour jusqu’au matin. On a ensuite dormi toute la journée, et je l’ai regardé dans son sommeil un long moment. A son réveil, quand ses yeux se sont ouverts, j’ai su que je ne tiendrai pas mes résolutions longtemps. J’ai quand même tenu quatre mois avant de l’inviter à rester à dormir un soir, puis deux, puis trois, puis presque tous les soirs. Pour finir, on vit presque ensemble, et c’est génial. Sylvain est un pilier sur lequel je peux vraiment compter. Soumis à mes désirs au lit (et je n’exagère pas, il se soumet à moi, je peux faire ce que je veux), dans notre quotidien, il gère notre vie à égalité avec moi. On prend nos décisions en-semble après de longs débats où il n’hésite pas à me contredire ou à me vexer. Il a acquis une nouvelle assurance grâce à son travail, et ça me plait, bien plus que l’être fragile que j’ai connu six ans auparavant. Avec ce nouveau Sylvain, la vie devient fascinante, je ne parviens plus à prévoir ses réactions. Chaque jour apporte son lot de surprises, bonnes ou mauvaises. On a aussi nos disputes, sur des sujets sans importances, la plupart du temps. Cette fois, je sens que c’est la bonne. Je l’emmène diner dans le meilleur res-taurant de la ville. Je vais le chercher chez lui avec, dans ma poche, un cadeau. Cela fait deux jours que je ne l’ai pas vu, il est retourné à Lille pour une réunion ...
... importante. Il est rentré dans l’après-midi, il a l’air fatigué. Pourtant, il me sou-rit largement et m’embrasse avec sa fougue habituelle. On descend, main dans la main, il m’embrasse encore dans la voiture, comme s’il voulait faire l’amour. -Eh bien, je t’ai beaucoup manqué. -T’as pas idée, me répond-t-il pendant que je démarre. J’aurais voulu que tu sois avec moi, hier soir, pour m’aider à me détendre. Ce connard de Robinson, je l’aurais tué. Non seulement il veut ma place, mais en plus, il me met sur le dos toutes ses conneries. -Calme-toi, bébé, ton patron sait très bien que tu es le meilleur. -Oui, il me l’a assuré avant de partir, et qu’il allait faire le nécessaire pour l’autre. Franchement, il devrait le virer, mais non, c’est le fils d’un des associés, alors pas touche. Rah, ça m’agace. On va où ? -Dans un endroit où tu vas oublier tout ça ; Je me gare sur le parking, et je lui ouvre galamment la portière. Il retrouve le sourire et se détend un peu. Je le fais passer devant pour admirer son sublime fessier moulé dans son pantalon noir. Le maitre d’hôtel nous conduit à une table un peu à l’écart, près d’une fenêtre. Je suis un peu nerveux, Je ne vais pas seu-lement lui proposer de vivre avec moi, je vais aussi nous engager plus loin. Ce projet est dingue, mais ça vaut le coup, on est prêts tous les deux. On com-mande un apéritif, et on porte un toast à tous les connards de fils à papa. On en rigole, et je vois les épaules de mon homme s’assouplir. Ses yeux ne lancent ...