Je viens en toi
Datte: 04/08/2021,
Catégories:
Hardcore,
Au loin la mer berce la jonque.Toi, nue sur le lit, les paupières fermées bien qu'éveillée, rêveuse. Le corps encore chaud, luisant et frémissant. Et moi près de toi, absorbé, ému, par le spectacle de ta robe à fleurs, si légère, accrochée à la poignée de la fenêtre, voltigeant avec une infinie délicatesse sous l'effet du ventilateur. Dehors, le chant de la mer, la nuit noire, impénétrable ; le silence et la solitude. Exténué par le plaisir, plein du vide succédant à l’exaltation, le corps tapis dans ton odeur, la main posée, endormie, sur ton sein, je revois les mèches de cheveux collées sur ta nuque par la sueur. La moustiquaire vibre dans l'air chaud. Je sens ta poitrine monter, descendre, et dehors : la mer va et vient sur la plage comme j'allais et venais en toi…Je viens en toi, doucement, en profondeur. Je sens les parois de ton sexe se mouiller, se livrer à mon sexe brûlant. Nos corps baignent dans la sueur de l'autre. Je vais, je viens en toi dans un mouvement ample : je veux te sentir, je veux que tu me sentes. Pierre chaude.- Tu me sens bien ?- Reste près de moi… voilà... Oui, je te sens…Je me fais plus rapide. Je sens tes hanches qui m'accompagnent, qui m'avalent. Je ralentis, me redresse sur mes avant-bras. Je te vois en contre-bas aller et venir sur mon sexe : disparu, ressuscité, brillant, plongé dans un bain de jouvence. Je vois tes seins blancs et luisants, comme des dunes au clair de lune, remonter et descendre au gré de l'avancé de ton sexe sur le mien. Tu ...
... passes alors tes avant-bras autour de mon cou. Tu t'accroches à ma nuque. Tes yeux noirs plongés un instant dans les miens. Tu te gaines pour que je te pénètre mieux. Je vois ton visage rougi, des cheveux collés sur le haut de front par la sueur, ta bouche rouge entre-ouverte, ton regard perdu dans les vapes. Ta bouche ressemble à un fruit mûr, rouge, inondé de vie. Je suis affamé. Je suis assoiffé. Je me traîne comme un naufragé, plonge entre tes lèvres. Je t'embrasse comme on meurt, je t'embrasse comme on tue, dans la furie d'un voyage sans retour. Dans mes baisers tout déborde : mes vies passées, le vide de l'avenir, le ciel de l’éternel été. Tout court vers le bord de cette falaise que l'abîme couronne. Je quitte ta bouche, le visage plein de nos salives mêlées. Je me redresse, toujours en toi, dur, brûlant. Nos corps dessinent un angle droit.- Prends-moi les hanches… Serre-les… Oui… Plus vite… Comme ça… Je te sens bien !Je te prend par les hanches pour mieux te fixer. Je te pénètre plus vite, plus fort. Ma bite glisse dans ta chatte mouillée. Je vois mon gland, rouge vif, entrer et sortir dans ton sexe, tout aussi rouge. Je sens ta respiration s’accélérer, ton souffle se faire râle. Des gouttes de sueur perlent sur mon visage et viennent s'écraser sur ton ventre. Mon regard remonte sur ton corps blanc : ton ventre vibre, tes seins rebondisse sous mes coups de boutoirs, ton cou est ponctué d’îlots rougeoyant. Je t'embrasse, je te goûte, je te lèche. Je mordille le bout de ...