1. Un matin comme les autres


    Datte: 06/08/2021, Catégories: ffh, hotel, Oral fsodo,

    D´humeur bougonne, je m´avance sur le quai du RER pour attendre mon train. Elles sont là, deux nanas sans allure particulière, plutôt quelconques. Je ne les aurais même pas remarquées si l´une d´elles ne se tenait pas d´une manière si lascive, assise jambes très écartées sous sa jupe. Heureusement, elle portait des collants sombres… C´est elle qui vient vers moi. Un plan à la main, elle m´explique, avec un accent américain, qu´elle voulait s´assurer que le prochain train les emmènerait à Chatelet. — Oui,it´s OK. J´y vais aussi.— Oh, merci. Tu accompagnes nous ? Nous pas se perdre.— J´aimerais bien, mais je dois aller bosser.—Pleaaaase… implore-t-elle en joignant ses mains en signe de prière. Je ne peux pas refuser. Un coup de fil au bureau pour dire que je serai en retard et nous voilà embarqués. Elles sont bien Américaines, de la région de Chicago. Elles parlent un très bon français ; leur accent est pour le moins… charmeur. Lyz et Sally ont 29 ans. Elles travaillent dans la finance (jamais je n´aurais cru !). À Paris depuis trois jours. Elles ont passé la nuit chez une cousine ; maintenant, elles cherchent à rentrer à leur hôtel. C´est la mission que j´ai acceptée. Arrivés à Chatelet, le soleil illumine le ciel de Paris. Sur le chemin, je leur montre quelques endroits secrets de ce quartier où j´ai grandi. Elles sont aux anges ! Lyz, « la lascive », se dirige vers une terrasse : — On prend un café ? Nous nous attablons donc. La journée est belle, mes Américaines sont ...
    ... d´excellente compagnie. On parle, on rit, on parle, on rit, on parle… mais il faut partir. Galanterie française oblige, je paie les cafés. En récompense, chacune leur tour, Sally et Lyz déposent un doux bisou sur mes joues. Celui de Sally frôle mes lèvres. Je crois qu´elle remarque mon trouble. Leur hôtel n´est plus très loin. — Regardez, les filles, c´est là que j´ai passé mon enfance. Et maintenant, c´est devenu le quartier gay !— Tu es gay ? m´interroge Sally.— Noooon. Je me sens devoir le prouver. Je la prends par la taille, je l’embrasse goulûment. À son regard, je suis certain qu’elle sent l’émotion qui me gagne : cacher l’effet qu’elles me font est vain. Passé l´effet de surprise, un fou-rire s´empare de nous trois. C´est le moment de nous quitter. Arrivés devant l´hôtel, la raison me gagne, et même si je n’en ai pas la moindre envie, je m´apprête à partir en leur souhaitant un bon séjourin Paris. Ce sont mes Américaines qui prennent l’initiative… Sally et Lyz m´attrapent par la main : — Reste avec nous. T´es cool. On monte se changer et tu viens avec nous aux Champs-Elysées, OK ? C’en est fini de mon côté raisonnable. Je m´avoue donc très vite vaincu. En réalité, je suis flatté ; cette « récréation » me fait le plus grand bien. Deuxième coup de fil au bureau, et nous rentrons à l´hôtel. La chambre est assez spacieuse. Un grand lit, une table, un petit bureau. Les chaises sont occupées par de grosses valises ; Sally et moi nous nous asseyons sur le lit. Lyz disparaît, ...
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