Addicte (2)
Datte: 14/11/2017,
Catégories:
Lesbienne
... mentholée de notre premier baiser. Agnès se libéra de son encombrante nuisette, la voluptueuse nudité se dévoila sur le drap froissé de notre insomnie. Mon attention se focalisa aussitôt sur les seins lourds un peu tombants dont je triturai sans ménagement les pointes encore sages dans les larges aréoles sombres. L’attentisme de mon amante ne facilitait guère l’enthousiasme, j’aurais aimé qu’elle me guide avec autorité. J’évaluai la taille à peine marquée sur les hanches, la rondeur du bassin, le renflement du pubis, une épaisse toison noire masquait l’intimité. Je couvris sa poitrine de baisers timides dans ce qui m’apparut être le comble de l’audace. Agnès soupira, ravie, impatiente. – C’est ça, ma chérie, se décida-t-elle enfin, prends les dans ta bouche. Ses seins réagirent aux caresses de plus en plus hardies, les tétons s’étirèrent entre mes lèvres. Sa voix rauque stimulait mon instinct, m’incitait à la hardiesse. Je palpai le ventre d’une main baladeuse, mes doigts se frayèrent un passage dans la toison vers ce sexe qui m’appelait. – Attends. Agnès se dégagea de l’étreinte, elle avait deviné mon intention de la soulager par une simple masturbation. Son regard vrilla le mien à la recherche d’un accord tacite, je la rassurai d’un sourire plein de tendresse. Sa bouche couvrit mon visage de baisers sucrés, se colla à mon oreille comme si on pouvait nous surprendre. – J’ai envie de sentir ta langue, susurra-t-elle. Je hoquetai effrayée à l’idée de…, mon amante prit ce ...
... sursaut pour une acceptation, elle poussa ma tête d’une main ferme. Ma bouche se perdit dans sa toison. – Embrasse-moi, chérie, s’impatienta Agnès tandis que j’observai ses chairs tendres luisantes de rosée, lèche-moi. Obéissante malgré la forte appréhension, je dardai une langue vers l’intimité béante. La puissance des effluves me retint, je me contentai d’embrasser chastement les chairs offertes à mes intentions. Enfin, stimulée par la situation, j’enfonçai un doigt puis deux dans le moelleux de sa grotte. – C’est bon, comme ça ? – Ouiiii... siffla mon amante. La sensation me grisa de fouiller ainsi la vulve d’une femme. J’aurais voulu lui offrir davantage mais mon courage avait des limites. Agnès n’insista pas et décapuchonna son bouton en signe d’encouragement. Je levai un bras jusqu’à ses seins. – Hummm… soupira-t-elle ravie. Une intense pression sur mon poignet me fit comprendre son désir, mes phalanges se déplièrent, je trouvai l’entrée du vagin lubrifié. Agnès entama aussitôt un mouvement de va-et-vient, se servant de mes doigts comme d’un jouet intime. Je m’efforçai de conserver le rythme pour l’amener à l’extase, surprise de trouver à ce comportement improbable un malin plaisir. Le bassin projeté en avant, mon amante participa en se masturbant le clitoris d’un geste impatient, à la recherche de l’inéluctable félicité promise. – Lèche mon bouton, supplia-t-elle. Je ressentais désormais une furieuse envie de la voir jouir, de profiter du spectacle de son abandon, alors si ...