1. Comment faire avec Henriette ?


    Datte: 08/08/2021, Catégories: fh, amour, cérébral, humour,

    ... là, devant ce panorama étourdissant de cheminées d’usines toutes rouillées et hors d’usage, j’ai entrepris de déboutonner son corsage, bouton par bouton. Et j’ai alors vu son soutien-gorge ! Je me suis dit que c’était suffisant et que la journée était déjà assez chargée en émotions. J’ai reporté la suite au lendemain ; j’avais décidé que le jeudi serait un jour torride. Je l’ai invitée dans ma chambre et elle a accepté avec un gracieux sourire. Je l’ai couchée sur le couvre-lit et j’ai fouillé son corps de mes mains avides. Elle a rigolé, parce que je la chatouillais. C’était un bon présage. Et j’allais la déshabiller quand je me suis aperçu qu’elle était complètement nue. Elle ne voulait pas que je froisse ses vêtements. Je commençais à enlever ma chemise quand elle me dit d’attendre un peu et qu’il fallait qu’on discute pour que les choses soient bien claires. Tu sais, Étienne, la vie n’est pas simple. Je suis bien avec toi. J’adore parler de cinéma, de bouquins, de tout avec toi. Tu es un mec tellement mignon, gentil, serviable, pas agressif du tout. Je t’aime bien. Tu vois, je ne suis pas garce ; je suis à poil dans ton pieu. Mais c’est seulement pour te montrer que je te suis reconnaissante des attentions que tu as ...
    ... pour moi depuis des semaines et des semaines. Tu peux me caresser un peu, mais on en restera là, si tu veux bien. Pourquoi ? Pourquoi ? Les hommes ont toujours de ces questions ! Imagine-toi que j’ai un autre homme dans ma vie. Qui ça ? Je ne peux pas te dire parce que c’est un homme marié et qu’il faut la plus grande discrétion. Tu peux comprendre cela. Bien sûr, on est assez libre, chacun de son côté, mais enfin, il y a une limite que je ne souhaite pas franchir. Là-dessus, elle s’est rhabillée le plus calmement du monde en me demandant si j’aimais bien son string. J’étais le plus malheureux du monde et il fallait que je partage ma peine avec quelqu’un, mais à la maison, il n’y avait personne. Ni mon frère, ni ma mère, ni même mon père. J’allais quand même l’attendre dans son bureau. Et sans vouloir fouiller les tiroirs, je suis tombé par hasard sur un dossier qui contenait des photos. Je pensais que c’était des souvenirs de vacances et je m’apprêtais à revivre les moments passés en Corse. Je suis tombé des nues et sur une photo d’Henriette nue, puis sur d’autres encore plus éloquentes. Mon père est entré, me surprenant dans un état de profonde confusion. Il m’a simplement conseillé de relirePremier amour, de Tourgueniev… 
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