1. Minet de janvier


    Datte: 09/08/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... dit : -« Excusez-moi mais je voudrais récupérer mes pièces s’il vous plait. » Je ne sais pas ce qui me prend, j’écarte un peu plus les jambes et je lui réponds : -« Ben, viens les chercher ! » Il me fixe moitié surpris, moitié en colère et, sans se dégonfler plonge la main entre mes jambes. -« Hummm, téméraire ! » Lui dis-je avec un sourire un peu pervers. -« Tssssss » Là, il m’a excité ! Il me le faut. Rien que ce « Tssssss » a réveillé la bête, je partais en chasse. Il a payé puis est parti comme une fusée. Je règle à mon tour et je sors du bar. Je le vois 20 mètres devant moi, il pleut et c’est glacial, j’avance vite, je le rattrape et, arrivé à sa hauteur et je lui dis : -« Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris, c’était bête et irrespectueux, je n’aurais pas dû vous dire ça ». Il s’arrête, se tourne vers moi et me toise de la tête aux pieds : -« Non mais j’y crois pas, tiens on se vouvoie maintenant ? T’as maté mon cul pendant une heure en te marrant avec tes deux potes loser, tu voulais que je te touche la bite et comme j’ai résisté, tu viens la queue entre les jambes pour t’excuser. Tu crois quoi, que ça va suffire et que là, je vais t’amener dans mon pieu ? » Là, il repart en me faisant un doigt d’honneur. Je lui emboîte le pas. La pluie est encore plus forte : -« Et dis donc, les deux mecs, je les connais pas, j’ai été con, t’as raison de me remettre à ma place, je respecte mais le doigt d’honneur t’es pas obligé ! Je me suis excusé quand même ! » Il ...
    ... s’arrête à nouveau, me fixe en me défiant du regard, je sens qu’il réfléchit. Il détourne son regard, fais une espèce de moue, me fixe à nouveau mais de façon plus douce : -« Ouais, bon, disons qu’on est quitte ! Excuses acceptées, accepte les miennes, j’aurais pas dû, c’est vrai. » -« OK ». Là, il tombe des cordes, on est juste devant ma voiture : -« C’est ma voiture, si tu veux, je te dépose où tu veux. » Sans attendre sa réaction, je monte dans la voiture. Il hésite une ou deux secondes puis ouvre la portière passager et s’installe. Je suis content, c’est en bonne voie : -« Quel déluge ! Et c’est glacial, un coup pour attraper la crève ! Je te dépose où ? » Il me donne l’adresse de la cité universitaire, je connais, je dois passer à proximité de chez moi, j’espère bien y faire un arrêt, j’ai environ un quart d’heure pour l’emballer ! Les premières minutes sont consacrées à ses études, à mon taf, à ce qu’ils faisaient dans ce coin et autres banalités dont je me fous. J’ai de la chance, tous les feux sont rouges et il y a un peu de circulation ! Finalement, c’est lui qui lance la première perche : -«T’es seul là ? » -« Là, ouais ! » J’accompagne ma réponse d’une moue de tristesse en le regardant. Il éclate de rire, je rajoute : -« Mais bon si tu veux me tenir compagnie, ça serait génial. » -« Et pourquoi je ferais ça ? » -« Parce que je suis trop cool, drôle, que je te ramène chez toi pour t’éviter de choper une grave maladie, en somme je te sauve la vie là donc tu m’es presque ...