Douceur hivernale
Datte: 10/08/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
... fesses musclées, des ischio-jambiers et des quadriceps marqués. J’imagine un instant me perdre entre ces jambes. Mon esprit vagabonde. Vous savez comme c’est bon… Je sursaute quand elle me demande si je veux un verre d’eau. Troublée, j’hoche la tête. J’entends vaguement la voix d’un serveur lui crier de dehors « deux cafés pour la 4, tu peux les servir, je suis en pause ? ». Alors, ma belle s’éloigne du comptoir, ses cafés et un verre d’eau sur son plateau. Dans mon dos, elle effleure mon épaule en posant le verre à côté de moi. Elle lave de la vaisselle devant moi. Ses doigts frottent le verre vigoureusement. Je n’avais jamais imaginé qu’un tel geste pouvait revêtir une charge aussi érotique ! Je l’entends dire au serveur de tout à l’heure qu’elle finissait à 21h, ce soir. Je consulte ma montre. Il est 19h30. Une pensée un peu folle me vient : si je me dépêche de finir mon café et ma séance, je peux être de retour ici vers 20h50… Et si ? Cette fille me trouble, je n’y peux rien. J’ai envie de voir son tatouage. J’ai envie de son corps. J’ai envie de sa chaleur. J’attrape mon sac. Je le sais. Je reviendrai ce soir. Difficile de faire une séance de sport l’esprit vagabondant… Pousser de la fonte m’a toujours fait du bien. Je chasse la barmaid de mon esprit. Compter. Rythme de l’exercice, temps de récupération, temps d’action. Compter. Les répétitions, les nombres de séries. Compter. Et se sortir les trippes, se sortir cette fille de la tête. Je finis ma séance tremblante et ...
... transpirante. Qu’est ce que ça fait du bien ! Mais dès que mon esprit n’est plus occupé, il retourne dans ce café. Je glisse sous la douche, froide. Je frictionne mon corps endolori avec le gel douche. J’aime cette odeur boisée, masculine. Ma main s’égare contre mon ventre. J’ai envie… Le frottement de son bras contre mon épaule encore en tête… Mais non, si je veux arriver devant le café avant qu’elle parte… J’enfile un legging, un gros sweat. Pas la tenue la plus adaptée à la situation, sans doute. Qu’importe, j’attrape mon gros sac… Et me voilà dehors, au froid, à l’attendre. Je vois sa silhouette sortir. Elle me voit, s’approche. Elle sourit quand elle s’adresse à moi : « Qu’est-ce-que tu fais là ? - Je t’attendais. - Pourquoi ? - Il parait que j’ai un tatouage à découvrir ! » On part toutes les deux d’un éclat de rire. Je reprends en riant : « Tu peux me montrer au milieu de la rue, ou … » La belle hésite un instant. Un nouvel éclat dans le regard, elle me demande : « Chez toi ou chez moi ? » Et finalement, c’est moi qui la plaque contre la porte de son appartement pour un premier baiser. Baiser brûlant, doux et tellement intense. Juste deux bouches qui se soudent délicatement. Ses lèvres douces contre les miennes, ma langue qui s’enroule à la sienne. C’est bon, un baiser. On se débarrasse de nos manteaux. J’enlève sa veste. Elle ôte mon sweat, sourit à me trouver nue dessus. Son débardeur passe au dessus de sa tête. Je me colle à elle. Le tatouage ? Tant pis. Plus tard. ...