Parties fines en Croatie - Histoires de Sexe

Parties fines en Croatie

... volupté, l’eau glissant sur la peau sans contrainte textile. Des couples d’Allemands et d’Italiens font des longueurs, jouent à la balle, discutent sur les marches donnant accès au bassin. Léa et Catherine parlent en nageant la brasse dans l’eau tiède. Pierre et moi-même nageons le crawl sans faire d’arrêt aux extrémités, libérant ainsi le stress de semaines de travail. Des baigneurs, les bras accrochés aux rebords de la piscine, et des clients allongés sur leur transat regardent avec discrétion les croupes humides de naïades remontant l’échelle ou leurs seins flottant à la surface de l’eau. Dans l’espace de la piscine, seulement une vingtaine de personnes se baignent ou se prélassent au soleil. Nous sortons du bain, prenons place sur les chaises longues et commandons des bières. Assis, Pierre enduit d’huile solaire le corps de sa compagne étendue sur le ventre. Les pieds, les longues jambes, les petites fesses rebondies, le dos incurvé, les bras interminables, la nuque haute. Il propose à mon épouse une application similaire, offre acceptée sans détour. Allongée sur le dos, Catherine laisse notre ami lui caresser les plantes de pied, les cuisses, le pubis glabre, le ventre plat, les bras avec la paume de ses mains. Pierre s’attarde sur les seins qu’il masse avec des mouvements circulaires, les aisselles, les épaules, le cou. Il achève sa prestation en donnant un bisou sur les lèvres de ma compagne. Nos femmes se font dorer sous les rayons du soleil alors que nous ...

... commentons les physionomies des clientes passant devant nous. Nous notons de 1 à 10 les arrière-trains, les croupes, les popotins, les demi-lunes ; les nibards, les lolos, les roberts ; les chattes, les fourreaux, les abricots, les fentes. De nos propos humoristiques, Léa et Catherine s’amusent et laissent échapper des qualificatifs à l’endroit d’attributs masculins déambulant à proximité : des petits zizis, de gros gourdins, de longues biroutes. Nous décidons de descendre nus dans la crique rocheuse en contrebas pour goûter l’eau de Méditerranée. Le soleil rouge descend progressivement sur la ligne d’horizon et embrase au loin la garrigue et les oliveraies. De petites vagues lèchent la rive de galets qui sèchent entre le flux et le reflux. Des touristes repus de soleil rangent leurs articles de plage et remontent vers l’hôtel. Nous regagnons nos chambres pour nous préparer avant le dîner. Sous la douche, Léa et Catherine se savonnent mutuellement et se font des shampoings. Leurs corps longilignes et sportifs se tassent dans la cabine de douche. Séchées par des serviettes de coton, nos épouses au visage hâlé, choisissent avec complicité, dans leur garde-robe leurs tenues de soirée. Léa opte pour une robe rouge fourreau mi- longue à bretelles ; Catherine pour une robe décolletée mi-cuisse en tissu fluide. Dans la grande salle à manger, nous prenons place à une table et nous nous dirigeons au buffet où sont proposés des plats locaux : risotto à l’encre de seiche ; des feuilles de chou ...