Cynorhodon - Histoires de Sexe

Cynorhodon

... choses, mais c’est encore trop frais, il faut me laisser un peu de temps…— Je crois que je saurai être patient, j’essaierai…— Ce que je voulais te dire, c’est que j’ai tout abandonné après un contrôle qui a mal tourné. On s’est fait arrêter, et les types ont tiré sur la jeep sans sommation. Nous ne sommes que deux à être sortis du carnage.— Je suis désolé, je…— Alors tu vois, j’ai appris au moins une chose positive dans cet enfer. La vie c’est non seulement infiniment précieux, mais il faut vivre ce qu’elle nous offre au moment venu. Je ne me sens plus l’envie ni le droit de perdre une seule minute. Or c’est maintenant que j’ai envie d’un enfant, et si je peux, c’est maintenant que je veux le faire.— Je crois que je peux comprendre, mais pourquoi moi ?— Je te connais depuis longtemps, j’ai beaucoup entendu parler de toi, dans ma famille et dans le village…— Tu vois que tu écoutes aussi les ragots.— Seulement les bons, ceux qui disent que t’es un mec bien, qui racontent ce que tu as fait de ta vie, de ta maison, de toi. Je peux faire un bébé toute seule, et je ne t’oblige pas à rester avec moi. Mais moi, je ressens des trucs très forts pour toi. Pourquoi aller chercher ailleurs un homme qui me plaise autant, dont la peau sente aussi bon, dont le cœur batte aussi fort à cause d’émotions que je fais naître en lui, qui me fasse autant rire, vibrer, et si délicieusement jouir… Tu es l’homme que je veux pour me faire un bébé. Pour le reste, on verra avec le temps. Ça te fait ...

... peur ?— Je suis terrorisé, mais je t’ai dit que je te faisais confiance. Il faut juste que je m’y habitue…— Prends ton temps, je ne te lâcherai pas de si tôt… Elle revient se blottir entre mes bras. Nous reprenons nos caresses, nous découvrant encore un peu plus, sans hâte. J’ai une grosse boule de bonheur dans le cœur, et une autre, d’angoisse, dans l’estomac, mais de moins en moins grosse. Son désir de moi me rassure, me redonne envie d’elle, envie de plonger en elle, de l’aimer, tout simplement. Mon sexe se dresse fièrement contre son ventre. Elle me prend entre ses doigts et me guide vers l’entrée de sa chatte. Tout doucement je me laisse glisser en elle. À nouveau le désir monte, moins brutal que tout à l’heure mais pas moins impérieux. Mon ventre est déjà prêt à lâcher ma semence. Elle me serre fortement en elle, sans bouger, pour me laisser libre de choisir. Je pose mes mains sur ses hanches et l’attire contre moi. Quelques coups de reins m’amènent au bord de l’explosion. Elle le sent, mais ne prend aucune initiative pour me faire basculer. Je me délecte un instant de cet équilibre instable, puis m’enfonce entièrement dans son ventre. — J’ai tellement envie de toi… donne-moi tout, je t’en prie, donne-moi toi… Ces mots d’amour ouvrent quelque chose au fond de moi. Ce que je ressens est si fort, fait d’un mélange d’abandon de moi, de désir pour cette femme si séduisante, de crainte de ce que nous sommes en train de faire, et surtout de reconnaissance pour me permettre de ...