Betty refait surface
Datte: 12/08/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Mature,
Betty vivait seule. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas connu d’homme qu’elle avait de la peine à s’en souvenir. Ce n’était guère son âge qui posait problème, quarante-sept ans on ne peut pas dire que ce soit vraiment vieux. Le problème c’était plutôt les 55 kilos qu’elle avait pris depuis son divorce. Elle n’avait jamais été mince, elle avait toujours eu des formes et des rondeurs, mais c'était alors une femme épanouie et bien dans sa peau malgré ses 65 kilos bien tassés. Mais maintenant ce n’était plus pareil car elle avait presque doublé de volume, plus de 120 kilos, vous vous rendez-compte ! Et il ne s’agissait pas uniquement d’un problème de poids, toute sa vie avait peu à peu capoté, le départ de son mari, la perte de son travail, des ennuis de santé, elle s’était réfugiée dans les sucreries, elle avait compensé. A cette époque là elle grossissait à vue d’œil, elle maudissait la balance, elle avait fini par la jeter. Elle se morfondait chez elle, elle bouffait à longueur de journée, c’était son seul plaisir, elle bouffait à en vomir. Elle s’est peu à peu laisser aller. Un jour, elle s’était réveillée dans la peau d’une grosse vache pleine de graisse, c’est ainsi qu’elle se voyait. Elle se maudissait, elle se haïssait, elle ne pouvait plus se supporter. Ses seins énormes, gigantesques, qui pendaient le long de son corps, ses hanches pleines de bourrelets, ses cuisses grosses comme des jambons et ses fesses toutes flasques, berk, quelle horreur. Elle se voyait ...
... réellement en horreur, ce qu’elle voyait dans la glace ce n'était plus elle, c’était une créature monstrueuse et difforme. Et cette créature, elle ne voulait plus la voir, elle avait d’ailleurs fini par supprimer tous les miroirs de la maison. Depuis elle se laissait complètement aller, elle se lavait un jour sur trois, elle s’habillait comme dans un sac, dans des vieilles robes de mamie d’un autre âge. Aucun homme n’aurait pu s’intéresser à une fille de sa taille, c’est du moins ce qu’elle pensait. Et sa vie amoureuse était désormais des plus réduite. Quelques séances de minitel, quelques branlettes en solitaire, par hygiène, pour réduire les tensions. Plus rarement elle s’était risquée au téléphone à se caresser avec des inconnus. Elle jouait des rôles, elle se faisait passer pour la jeune femme libérée qu'elle n'était plus depuis longtemps, donc rien de bien palpitant. Et puis, elle ne sortait plus. Elle avait démissionné de la vie sociale pour se recroqueviller sur elle-même. Elle restait cloîtrée dans sa petite maison à regarder la télé en attendant le RMI. Une fois par mois, elle partait en expédition à la ville pour reconstituer son stock de provisions. Et il y avait toujours une part non négligeable de sucreries, ses petits plaisirs comme elle disait, ses compensations. Elle mangeait gras et sans complexe, c'était là son seul plaisir. Et si son médecin n'avait de cesse que celle de l'alerter sur les risques encourus, que lui importait après tout, c'était tout comme un ...