COLLECTION DOMINANT DOMINE. Orages d’été. (8/14)
Datte: 14/08/2021,
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Dans la zone rouge,
... dos sur les marches de la piscine me rappelle que je suis loin d’être à la hauteur du héros aussi en rampant sur mes genoux, j’arrive à remonter jusqu’à la pelouse où hier l’arbre couché par la foudre à creuser un grand trou lors de l’orage qui a fait basculer ma vie. C’est dans un champ de copeaux formé par la tronçonneuse que j’essaye de nouveau, et après plusieurs essais infructueux, j’arrive à égaler mon héros en me redressant. À coups de reins j’avance en sautant comme les Kangourous, loupé, je retombe lourdement sur le sol. La deuxième est la bonne et en sautant j’arrive vers la chaise longue. J’aurais dû m’en douter, la salope m’a encore fait voir qui commandait et la clef brille par son absence. Pour arranger mes affaires, j’ai beau avoir mangé cinq radis et avoir bu l’eau de la piscine, la nature est là et il faut que je m’isole heureusement pour la simple commission, car le plug m’aurait posé des problèmes insurmontables. J’y arrive en passant par la terrasse et la baie vitrée qu’elle a laissé entrebâiller non sans chuter deux fois. Cela presse de plus en plus et comme je m’énerve, j’ai un moment peur que mon Maître revient et voit la trace humide après que je me suis soulagé, cette pensée me galvanise et j’arrive jusqu’au W.C. C’est en pleurs que je m’assoie et le soulagement que je ressens me redonne le courage de repartir jusqu’à la cuisine. Voir cette pièce augmente ma faim, je crois que jamais j’ai haï quelqu’un comme Maître Angélique à ce moment. Comme pour ...
... la piscine, je fais appel à mes souvenirs de série télé et c’est dans le tiroir que je cherche le moyen de défaire ces foutues menottes. Ne trouvant rien, j’ouvre un placard et je vois un pot de fruit au sirop que j’avais en réserve depuis des mois. L’occasion faisant le Laron, je trouve dans le tiroir un ouvre-boîte qui me permet de défaire le couvercle. Ces bons fruits sont à ma disposition et j’ai tellement hâte de les manger que par un faux mouvement le pot m’échappe et tombe au sol. Tous les fruits se répandent et ce doit être mon jour de chance, car le pot reste entier. Renonçant à toute pudeur, je me laisse tomber à quatre pattes et comme une gentille chienne, j’attrape les fruits un par un avec ma bouche, à mesure que je les bouffe car c’est tellement bon qu’il est impossible de parler de dégustation, j’en arrive même à lécher le sol. Elle m’a fait pleurer, mais elle m’a apporté tellement de plaisirs aussi faire la petite chienne devient de plus en plus un moment de bonheur en me remplissant l’estomac. C’est à ce moment que j’entends le bruit du portail et l’alarme de l’ouverture qui retentit. C’est de nouveau à quatre pattes que je retourne dans la salle puis sur la terrasse pour me coucher sur les coussins du transat. C’est une furie qui m’arrive dessus, car par malchance, elle est passée par la cuisine pour déposer un sac d’aliments et a vu le massacre fait avec le pot de fruit au sirop. • Salope, tu crois que tu peux te jouer de moi, reconnaît que tu as été une ...