Drôle d'otage...
Datte: 14/08/2021,
Catégories:
fh,
ff,
fhhh,
uniforme,
hotel,
photofilm,
facial,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
policier,
JOUR J, Heure H + 25 minutes — Putain, qu’est-ce que c’est que ce merdier ? Jean-Yves Le Tallec avait vingt ans de boutique. Et, en vingt piges de maison, il n’avait franchement jamais vu cela. Le capitaine de police en avait connu des galères, des descentes chaudes, des guets-apens dans les cités, mais des"merdiers" comme celui-là, jamais. — Fais gaffe, baisse-toi ! hurla-t-il encore à l’adresse de sa collègue ! Le lieutenant Marie Girardet, de quinze ans sa cadette, se tenait comme lui accroupie derrière la porte ouverte de la Mégane, lui côté conducteur, elle côté passager. Ils revenaient d’une affaire sordide de violence conjugale et s’apprêtaient à trouver un rade pour déjeuner quand la radio avait résonné des appels d’urgence des collègues. "Demande de renfort sur l’avenue Lenôtre, braquage avec violence, les suspects sont retranchés derrière leur voiture et ripostent à l’arme automatique. Au moins quatre hommes". L’adrénaline était encore montée d’un cran chez Jean-Yves et Marie en déboulant devant la banque internationale. Les types étaient apparemment rentrés dans la luxueuse agence, encagoulés et armes au poing, et ils s’étaient fait remettre les fonds en menaçant de tuer une cliente prise en otage. Le coup rapide et simple mais raté : l’un des employés avait déclenché l’alarme silencieuse, astucieusement dissimulée dans chacune des serrures des coffres. Les trois braqueurs s’étaient retrouvés dehors, et leurs deux voitures, où les attendaient des chauffeurs prêts ...
... à démarrer en trombe, étaient encerclées par la police. L’un des flics se tenait prêt à négocier, mégaphone à la main, quand les types ont commencé à vider leurs chargeurs. Depuis dix minutes maintenant, on assistait à une scène de western moderne, les flics d’un côté, les méchants de l’autre, chacun visant l’autre pour tuer. Jean-Yves plongea dans la voiture, à couvert des balles qui sifflaient autour de lui. Il prit sa radio. — Il faudrait encore du renfort, envoyez le RAID ou l’armée mais putain, aidez-nous.— Je fais le nécessaire, capitaine, ils arrivent, lui répondit-on.— Oui mais vite, on est tombés sur une bande de dingues armés jusqu’aux dents, ça tire au AK47 en face. Jean-Yves laissa tomber l’émetteur et se remit en position. Le bruit assourdissant de la fusillade, le ricochet des projectiles sur la tôle des véhicules et, surtout, la détermination des braqueurs à ne rien lâcher, faisaient trembler de peur Marie Girardet. Et Jean-Yves, malgré sa bouteille, n’en menait pas large, d’autant qu’un flic, celui qui avait tenté de négocier au mégaphone, gisait sur le sol dans le no man’s land créé entre les voitures de police et celles des délinquants. Brusquement, un type tomba, puis un autre, comme fauchés. Jean-Yves vit les deux autres complices se retourner vers la banque avant de s’effondrer, eux aussi, dans la seconde. Il n’en restait plus qu’un, le sixième, un des chauffeurs ayant été abattu au volant. L’ombre noire s’échappait vers l’ouest en tenant son flingue dans ...