Le soleil et les voisins - Histoires de Sexe

Le soleil et les voisins

... — Tu crois que tu pourrais faire la même chose ? a-t-il demandé.— Je ne sais pas.— Moi non plus, a-t-il dit, mais pourquoi pas ? J’ai été contente de savoir que nous appréhendions ces nouvelles expériences au même rythme. Geneviève a ajouté : — En tous cas, ça a paru bien vous plaire !— Oh, c’est peu de le dire ! J’ai rarement été aussi excitée qu’en vous regardant. Mais nous n’avons fait qu’observer, et n’avons rien fait nous-mêmes. Quand ils nous ont quittés, Michel m’a demandé : — Tu es toujours excitée ?— Oui, très !— Tu veux t’y mettre aussi ? Mais je l’ai arrêtée : — Pour le moment, je ne veux rien faire. Il faut que je réfléchisse pour savoir si je veux continuer à me demander ce que je me demande depuis un petit moment.— Tu te demandes quoi ?— Si je pourrais faire l’amour avec toi pendant qu’ils nous regarderaient. Evidemment, ce serait un juste retour des choses. Seulement, cet après-midi, je n’étais pas prête encore. Tout cela s’est passé tellement rapidement ! J’ai pris son pénis dans ma main, me suis penchée et lui ai donné un gentil baiser. — Peut-être que si j’attends encore un peu, j’aurai tellement envie de toi que ça me sera bien égal de savoir que quelqu’un nous regarde. Et nous sommes allés au lit pour la nuit. * * * C’est vrai que j’ai eu beaucoup plus envie de Michel à ce moment-là et encore plus le matin suivant. Nous ne nous sommes pas dit grand-chose pendant le petit déjeuner ni plus tard, bien qu’il ait eu autant que moi matière à réflexion. ...

... L’après-midi, je me suis forcée à prendre une décision. Après avoir fait quelques préparatifs, j’ai dit à Michel : — Je t’ai préparé sur le lit quelque chose à mettre sur ton dos. J’aimerais que tu l’enfiles et que tu viennes me retrouver dans le patio. Je portais ma courte robe de chambre en soie, mais il ignorait que je n’avais pas grand chose dessous, juste une très légère camisole et un string. Avec un sourire railleur, il est monté dans la chambre et, quand il est redescendu, j’ai su qu’il avait compris mon idée et qu’il était prêt à aller plus loin avec moi. Un rapide appel téléphonique aux voisins, c’était tout ce qui nous restait à faire. — Geneviève ? Veux-tu venir avec Charles prendre un verre de thé glacé avec nous ? Nous serons sous l’érable dans quelques instants. Nous avons étalé la couverture et avons préparé les verres et le pichet de thé. À la porte, Geneviève et Charles se sont arrêtés. Comme d’habitude, ils étaient nus et nous portions tous les deux nos robes de chambre. — Devons-nous nous habiller pour le thé ? a demandé Geneviève.— Vous êtes très bien comme ça. Venez vous asseoir, ai-je répondu. Ils semblaient toujours un peu incertains quant à la conduite à tenir, incertains aussi de la façon dont nous allions réagir à leur invitation pour la soirée et à leur démonstration de la veille, alors j’ai essayé de les mettre à l’aise. — Michel et moi sommes habillés de cette façon pour une raison bien précise. Nous avons aimé avoir toutes ces nouvelles expériences avec ...