VOYAGE EN BELGIQUE, VERS L’ENFER. (15/20)
Datte: 14/08/2021,
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Dans la zone rouge,
... Pendant la période, je suis monté avec trois jumeaux qui m’ont explosés et avec qui j’ai joui énormément ! Le temps a passé rapidement comme à d’Anvers où tout a été calme, les deux tenancières ont dû correspondre, à Anvers, la vieille pute nous déroule un tapis rouge dès notre arrivée. Ce matin, un des surveillants nous ramène à Valenciennes. Nous nous séparons en nous disant à lundi au même endroit. C’est maintenant, avec plus de détails, que je vais vous parler du déroulement de ce week-end, à un détail près en rapport des deux premières fois. Dans l’après-midi, j’arrive dans ma chambre d’hôtel, lorsque j’ouvre mes deux enfants sont là, ils me sautent au cou, quatre week-ends sans les voire étant enfermés, je les emmène faire une promenade et leur offre une grosse glace avec l’argent que l’on nous a donné. Le soir, ils partent avec un pincement au cœur. Au restaurant, je dîne avec à la table d’à coté un homme très bien mis avec une grande prestance. Je me méfie de tout et de tous, je suis sûr que Pierre a tous prévus et que je suis surveillé, mais, j’ai fait une promesse à Marjorie de l’aider jusqu’à la mort. • Je vois que vous êtes seule. • Oui, je suis venue voir mes enfants qui habitent chez mes beaux-parents. Et vous ? • Je suis là pour trois jours, j’ai perdu ma femme, il y a deux ans, j’ai une entreprise en région parisienne où nous habitions, elle était originaire de la région et admirative de Georges Brassens qu’elle écoutait en boucle toute la journée. Lorsque ...
... la maladie l’a emporté, j’ai réussi à ce qu’elle ait une sépulture près de ce grand monsieur, je viens plusieurs fois par an être auprès d’elle. Le repas se termine et nous rejoignons nos chambres, la chance est avec moi, je le vois ouvrir la porte de la chambre contiguë à la mienne. Je suis installé devant ma télévision, fenêtre ouverte une idée impensable monte en moi, quand j’entends aussi sa télé par sa porte-fenêtre ouverte elle aussi. Chaque fois que la balance penche vers le « oui » aussitôt le fléau revient vers le « non » Vers 23 heures la nuit tombe. Le « oui » arrive définitivement à l’emporter, je monte le son de la télévision pour faire croire à ma présence. Je suis vêtu d’une tenue qui me permet de ne pas être entravé dans mes mouvements. Ma chambre se situe au deuxième étage de l’hôtel, je pense qu’elle a été choisie pour qu’il soit impensable de m’échapper à une telle hauteur. Je sors sur mon balcon et à l’aide d’une chaise, je veux passer sur l’autre balcon, je mets mal mon pied et je suis à deux doigts de plonger jusqu’en bas, je me rétablis et atterris sur l’autre balcon. Comme je l’espérais afin de rester discrète, la fenêtre de la chambre est ouverte, je me glisse à l’intérieure aussi silencieuse qu’une chatte, je suis très près du lit, la lune qui s’est levée me permet de voir l’homme allongé sur le lit, il dort paisiblement. Comment le réveiller sans le faire mourir d’une crise cardiaque ? Il ne faut pas que je traîne pour retourner dans ma chambre. Je ...