Sous les feuillages (2ème partie) / Sous un arbre exactement
Datte: 17/08/2021,
Catégories:
fh,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
intermast,
init,
Quelques jours plus tard, cette expérience nous ayant littéralement enflammés, même si nos corps ne s’étaient pas embrasés et consumés, nous nous sommes retrouvés aux toutes premières heures d’une journée plus clémente. J’étais plus légèrement vêtu, elle aussi. En dessous j’avais choisi de porter un string noir, et je comptais tout lui offrir, ne rien refuser à son regard et peut-être lui permettre de me toucher, de le toucher. Ses yeux étaient déjà des mains, ils me caressaient avec envie, friands, ils me dévoraient, ils étincelaient du festin à venir. Ils s’agrandissaient, se dilataient encore et encore, pour s’emparer de mon sexe qui très vite, affolé par cette passion, se raidissait. Que pouvait-il alors en être de ses doigts ? Ils allaient accompagner, prolonger, démultiplier les effets de son regard si intense, si transperçant. Ils seraient, car je ne les imaginais pas autrement, doux, c’est à peine si je percevrais leur premier contact sur ma peau fragile, un contact comme un souffle léger, un bruissement d’air mais sans la chaleur qui s’échappe toujours de la bouche. Ils ne se refermeraient pas aussitôt sur mon membre, ils hésiteraient, l’encerclant uniquement dans leur tuyau. Mais pourquoi diable traînent-ils tant ? Ils me font souffrir à ne pas se précipiter sur moi, sur lui. Ces images envahissaient mon esprit depuis notre rencontre près du banc. J’avais repéré quelques temps auparavant un petit refuge discret, auquel on accédait par un layon étroit, presque ...
... invisible à un non habitué du sous-bois proche de la piscine. Il suffisait de marcher une vingtaine de mètres, plus peut-être, avant de déboucher dans une clairière encadrée d’arbres aux troncs imposants mais protecteurs. Le feuillage inexistant depuis novembre était maintenant en pleine éclosion, se raffermissant, se densifiant. Il multipliait et mélangeait toutes les nuances de vert, toutes les formes de feuilles, des plus étroites aux plus larges, les unes allongées et déjà racornies comme des brins d’herbe séchée par je ne sais quel ennemi malfaisant ou cette maudite pollution, les autres largement déployées et grasses, les dernières enfin dentelées et reliées entre elles par les fils de toiles d’araignées tentaculaires. C’était un écrin, un espace qui ne pouvait qu’inciter à vouloir communier avec une nature sans fard mais si chaleureuse. Et ce qui ne gâchait rien, le soleil qui commençait avec fermeté et assurance sa course journalière, éclaboussait ce chemin étroit de taches lumineuses. Plus tard, je m’apercevrais que cet endroit n’était pas aussi protégé que je le croyais, et que quelqu’un pouvait, s’il était un peu plus curieux que les autres, nous découvrir. Il m’arrivera souvent lors de nos moments pourtant si magiques, si enthousiastes, d’avoir peur d’être surpris en flagrant délit de chair, presque nus, nos corps déjà recouverts de sueur, haletants, râlant sous la domination du plaisir qui nous accaparait. Subitement, je n’étais plus dans cet instant extraordinaire, ...