Roberta
Datte: 17/08/2021,
Catégories:
fh,
inconnu,
danser,
fête,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
init,
... laisse un message sur son répondeur : « Hello Roberta, je me languis de vous, je suis imprégné des sensations partagées hier, peut-on se voir ? Je vous invite à dîner ce soir, rappelez-moi vite !» et lui transmets mon numéro. Mon téléphone reste muet la journée entière. Je décide de sortir 15 minutes pour acheter le journal et boire un verre. C’est le moment qu’elle choisit pour me rappeler. Elle laisse un message sur mon répondeur : « Vous ne précisez pas où vous m’invitez, je vous attends donc chez moi à 19h00, salut ! ». Voix chaude, sans affectation, mais ferme et décidée, aucune émotion ne transparaît dans ces paroles qui auraient pu être prononcées par une guide s’adressant à un groupe de touristes perdus dans une ville inconnue. Dix-neuf heures précises, je sonne à sa porte, elle s’ouvre immédiatement. Elle attendait avec impatience, est-ce un signe ? — Allez, entrez, ne restez pas sur le seuil ! » Sa fébrilité cache-t-elle un sentiment pour ma personne, ou bien a-t-elle peur que quelqu’un ne remarque mon entrée chez elle ? Avec une femme seule, on peut s’attendre à de l’insolite, peurs, angoisses, mais aussi des habitudes et des manières de faire un peu intransigeantes. L’intérieur est cossu, fauteuils profonds, modernes, en alcantara bleu. Bibliothèque bien remplie, lumières indirectes assez violentes éclairant une reproduction de Paul Klee et un tableau inconnu, musique de jazz en sourdine, peut-être le Modern Jazz Quartet, l’accueil est des plus chaleureux. Son ...
... sourire et un geste de la main me proposent de m’asseoir. Rapidement, je lui tends une bouteille de Bordeaux sortie de mon sac et vais m’asseoir. — Vous prenez toujours un sac aussi volumineux avec vous ? », me susurre-t-elle.— Mon matériel photo me suit partout, un appareil numérique, un appareil 35mm normal, le tout avec de puissants zooms… », dis-je rapidement et en balbutiant la fin. « Que puis-je vous offrir ? », me dit-elle, dans un souffle. Nous sommes émus, sans l’admettre, essayant de paraître… Nous trinquons, relativement imperturbables. Nous nous sourions, les yeux dans les yeux. C’est vrai qu’elle est jolie, l’air mutin, ses fossettes au bas des joues, de petites rides joyeuses au coin des yeux marrons surlignés par de longs cils arqués, des joues rondes, légèrement rosées. Elle est à croquer. Nous ne savons quoi dire. C’est elle qui commence: « Vos photos d’hier au soir sont belles, certaines un peu osées, d’autres impertinentes. Celles qui me concernent sont particulièrement réussies, ce sont les meilleures. Je pense que déjà je vous intéressais, vous en avez été stimulé… Il faut toujours une muse à un artiste, j’ai été celle-là, l’espace de quelques heures…J’en suis heureuse et vous voilà maintenant près de moi… », dit-elle, très engageante. « Il ne tient qu’à vous de continuer à être ma muse », je réponds plus fermement, presque professionnellement, « est-ce que je peux me permettre de faire quelques photos, ici, dans votre intérieur, vous n’en serez que mieux ...