Alice ravie (1)
Datte: 17/08/2021,
Catégories:
Erotique,
Lors de cette soirée, Gilles n’avait plus quitté Alice : autoproclamé (et désiré, voulu comme…) son protecteur, il l’avait conduite jusqu’aux plus hauts sommets du plaisir. Il l’avait protégée, des hommes comme des femmes, caressée, tripotée, pelotée, léchée, sucée, partout…baisée encore et encore, et Alice n’avait permis à personne d’autre de la caresser, ni même de la toucher. Telle une impératrice japonaise, elle interdisait tout hommage aux manants, réservant à son seigneur et maître-baiseur l’exclusivité de son corps et de ses émois. Alice avait beaucoup apprécié de montrer à tous sa soumission à cet homme, qu’elle avait sucé, reçu en elle, honoré, remercié, par de nombreux halètements, soupirs, gémissements et cris. Eudes, vexé par son faible succès auprès des autres femmes alors qu’Alice semblait avoir bien profité de leur sortie cul, s’était d’abord mêlé au groupe des voyeurs, puis, se glissant aux premiers rangs, il avait tenté de retirer son épouse des bras de son amant, proposant à son épouse son sexe, que l’hypersexualité qui se dégageait du couple nu, étendu sous ses yeux avait ragaillardi. Cette femme, sa femme, qui reposait nue, harassée par le plaisir reçu, les yeux mi-clos, les jambes encore relevées, repliées sur le lourd corps de son amant, était sa femme, sa femme chérie, qu’il avait entraînée dans ce lieu afin d’essayer de baiser d’autres femmes qu’elle. Quel sot il avait été ! Elle, elle avait baisé, joui, avec cet inconnu… A y regarder de près, même ...
... s’il voulait s’en défendre, cette vision de son corps humide, les cheveux collés, ses seins blancs qui pointaient sous le corps d’un homme, l’excitait au plus haut degré. Pour affirmer ses droits maritaux, il devait reprendre possession de sa femme, même s’il n’était, cette nuit-là, qu’un « suivant ». Alice se reposait, allongée sous le corps pesant de Gilles, laminée par les multiples orgasmes, mais ne se résignait pas à se séparer du corps qui l’avait si bien honorée, et son ventre repu, dégoulinant du plaisir de son amant, n’avait aucune envie d’être rempli par un autre sexe, fût-ce celui de son mari. « Quand une bouche a dégusté un grand vin, il lui est difficile d’avaler de la piquette… ». Comme Eudes insistait, elle chercha de l’aide dans les yeux de Gilles, qui lui dit, en souriant, avec désinvolture : — Pourquoi pas… c’est ton mari, après tout… — Oui mais… c’est toi que je veux… — Laisse-le te prendre, pense que c’est moi, que c’est ma queue… Alice, retenant ses larmes, les yeux dans ceux de son amant qui s’était allongé sur le dos à côté d’elle, se résigna à se séparer de son amant pour se soumettre au devoir conjugal. Elle se mit à quatre pattes, approcha sa tête de celle de Gilles, posa ses lèvres sur celles de son amant, pour lui faire prendre part, par les gémissements plaintifs qu’elle déposait dans sa bouche, à l’offrande douloureuse à son époux de son cul, que son amant, trop satisfait de son greffier, avait négligé. Eudes accepta le don des reins de son épouse ...