1. Ravissante ravisseuse


    Datte: 15/11/2017, Catégories: f, ff, ffh, Collègues / Travail vacances, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme

    Ce récit est une suite fortuite de l’histoire intitulée«La photo ».On y avait fait la connaissance de deux collègues de travail dont on sait maintenant qu’ils s’appellent Julie et Lucas. À son retour du voyage effectué avec sa compagne, Julie rencontra Lucas au détour d’un couloir, alors que celui-ci avait pu parcourir peu avant leurs photos de vacances. Une de celles-ci montrait Julie marchant sur la plage dans une tenue plutôt dépouillée. S’apercevant de l’émoi de Lucas provoqué par la photo, Julie le pénétra d’un regard intense jusqu’au plus profond de ses pensées intimes. S’ensuivit chez chacun d’eux l’explosion du fantasme d’une relation charnelle enflammée. Au sortir de leur aventure mentale, Julie et Lucas, troublés, poursuivirent leur chemin, après s’être donné rendez-vous à la porte de la cafète pour manger ensemble. Dingue, complètement dingue. Et il faut que cela m’arrive avec lui, Lucas, mon collègue de travail ! Incroyable. C’est bien les mecs ça. Ils ne peuvent pas voir une photo un peu légère sans s’exciter l’esprit, et un peu plus. Bon, c’est vrai que c’était une jolie photo de moi, presque à poil, qui s’était offerte à son regard avide sans que je le sache. Merci la copine qui lui a montré le cliché qu’elle avait pris avec autant de talent ! Quand j’ai compris qu’il avait apprécié, le mot est faible, les charmants appas de la créature se promenant sur la plage, cela m’a allumée. Je me suis laissée aller à profiter du don, de cette faculté, de pouvoir ...
    ... m’introduire dans le subconscient d’autrui. J’avais pu découvrir et expérimenter cela en vacances avec mon amie. Sans doute parce que nous sommes très entichées l’une de l’autre. Je ne m’attendais pas à ce que je puisse vivre cela avec Lucas. Apparemment oui. J’ai laissé mon regard envahir ses beaux yeux, en impressionner les rétines par surprise, se faufiler dans les méandres de son cerveau pour y rechercher le centre de tous ses plaisirs. Là, je n’ai pu m’empêcher de provoquer l’envol simultané de nos fantasmes entremêlés. Je me souviens parfaitement du caprice de mon esprit, de ses fantaisies charnelles, dans les moindres détails, jusqu’à l’explosion des sens. Tout cela s’est passé dans un court moment d’égarement commun, alors que nous étions dans ce couloir, lui sur le chemin de la cafète, moi me dirigeant vers mon bureau. Quelques secondes, quelques minutes ? Je ne sais combien de temps cela a duré. Ce dont je me rappelle, c’est de m’être séparée des arcanes de son esprit avec la sensation que mes jambes ne me portaient plus, que j’aurais voulu qu’il me retienne, me prenne, me pénètre. Il s’en est fallu d’un cheveu que je lui grimpe dessus. Je me suis contentée de le frôler de mes seins, d’effleurer du dos de la main une tension qu’il ne pouvait ni maîtriser, ni totalement dissimuler sous sa ceinture. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’en me retirant de ses pensées, j’ai pu emporter son délire à lui, en fait pas très éloigné du mien, mais guidé chez lui par ses désirs de mâle ...
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