1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1077)


    Datte: 18/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Adeline et Daniel au Château – Une douce sensation de chaleur sur le visage, quelques picotements ici et là, sur son corps nu ... C'est ainsi que, doucement, Adeline quittait les bras de Morphée. Elle entrouvrit les yeux, le soleil irradiait son visage, l'obligeant à les garder entrouverts. Puis elle s'étira, souple et féline sur les draps blanc de ce superbe lit. Elle regarda autour d'elle. Ses yeux se posèrent sur les murs faits de bois et de tapisserie couleur prune, les tableaux de grands peintres accrochés bien à la vue de tous, les sculptures trônant fièrement sur des socles noirs comme l'ébène. Elle leva les yeux au ciel, parcourant de son regard vert les draps du baldaquin, les chaînes pendant encore sur les montants, soufflant dans son esprit le doux souvenir des cliquetis. Puis elle finit par s'asseoir, admirant avec sourire le beau mâle endormi à ses cotés, une laisse encore accrochée à son collier de cuir, où étaient gravées fièrement les initiales MDE. Le sourire toujours aux lèvres, elle caressa son propre collier, fermant les yeux et repensant au geste de son Maître, la regardant de Son regard bleu de Dominateur, lorsqu'il lui avait fait l'honneur de lui tendre cette si jolie boîte, renfermant en secret ce symbolique collier lui aussi gravé de ses initiales. Soudain, des bruits de pas retentirent dans le couloir tout proche. Sans réfléchir, elle sauta d'un bon du lit, tirant au passage sur la laisse de son frère de soumission pour le réveiller. Et les voilà ...
    ... tous deux prosternés sur le sol, le visage contre le parquet ciré, les bras croisés dans le dos, écoutant avec excitation les pas de Monsieur le Marquis d'Evans, s'approchant lentement, chaque vibration du sol sous ses chaussures faisant penser au fouet scindant la noirceur de la nuit passée. Lorsque la porte s'ouvrit enfin, Adeline ne put s'empêcher de sourire au travers de sa chevelure brune et soyeuse.... Le grincement des gongs de la porte fit frissonner les deux soumis. S'ensuivit un long silence, lourd et pesant. On n'entendait que leurs respirations rapides, contrastant avec celle ample et sereine du Marquis. On entendit au loin à travers les fenêtres du château un oiseau chanter, et l'on percevait un peu plus loin les doux clapotis d'un ruisseau. Adeline restait concentrée, sur le qui-vive, guettant le moindre ordre qui pourrait émaner à tout instant des lèvres douces et soyeuses du Maître, celles-là mêmes qui avaient exploré chaque parcelle de son corps, il y a de cela quelques heures. Soudain, Elle sentit la main du Marquis d’Evans se frayer un chemin à travers ses cheveux, sous son menton, et se saisir de son collier pour la relever brusquement en tirant sur la solide pièce de cuir flambant neuve. Dans un petit cri de surprise, elle suivit le mouvement de son Maître docilement, jusqu'à se retrouver debout, son corps nu à la vue de tous, la tête jetée en arrière tandis que le Marquis maintenait la pression de sa poigne sur le collier. La voix du Noble, aussi belle que ...
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