1. Grands moments de solitude (6)


    Datte: 18/08/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... jour… Julien s’est frotté les mains. – Chouette ! On va encore avoir une histoire. Allez, à poil, Pauline ! C’est à poil qu’on raconte. – Ah, oui, c’est vrai ! Et elle a retiré son maillot. Lui, il s’est rapproché de Chloé. Ce qui a suscité nos protestations indignées. – Pas toujours la même ! – Et nous, alors ? On compte pour du beurre ? – Okay ! Okay ! Et il est allé s’allonger tout près de Pauline, la tête posée en travers de ses genoux. Et tournée vers elle. – Ben, tiens ! Il va pouvoir admirer le panorama en prime comme ça. – Bon, ça y est ? Vous m’écoutez ? Je peux y aller ? Donc, ce jour-là, moi non plus, comme Océane, j’avais pas de culotte. – Décidément ! Non, mais c’est une manie, ça, chez vous, les filles ! – Quand elle faisait une lessive, c’était un vrai raz de marée, ma mère. Elle ramassait tout ce qu’elle trouvait. Sans se préoccuper de savoir si c’était propre ou sale. Et donc, ce matin-là, quand je me suis levée, toutes mes petites culottes étaient en train de sécher sur le fil dehors. Bien obligée de faire sans pour aller bosser. – Tu bossais où ? Je remplaçais la mère d’une copine à son magasin des fois. Qu’elle puisse aller faire le tour de ses fournisseurs. Ou ses courses. Bref, ce qu’elle avait à faire. Et, en échange, elle me donnait une petite pièce. Ce qui m’arrangeait bien. La seule ombre au tableau, c’est qu’il y avait un bonhomme, dès qu’il voyait que c’était moi à la caisse, il rappliquait. Et je l’avais planté là comme un piquet pendant des ...
    ... heures. À faire le beau. À pas savoir quoi inventer pour se rendre intéressant. Pour que je l’admire. Comment il pouvait m’agacer ! Déjà que j’ai horreur de ces types qui se croient irrésistibles, mais celui-là comment ça me vexait, en plus, qu’à son âge il puisse s’imaginer qu’il avait le moindre début de commencement de chance avec moi. Seulement j’avais pas le choix. Fallait que je le supporte. Bon gré mal gré. C’était un client. Et il sortait pas des clous. Jamais. Non, il parlait. Il se contentait de parler. De faire la roue. Histoire de m’en mettre, à ce qu’il croyait, plein la vue. Et moi, juchée derrière ma caisse, je bouillais. Je bouillais littéralement et je me balançais, d’énervement, sur mon tabouret. Plus il s’attardait, plus ça durait et plus je bouillais. Et plus je me balançais. Et ce qui devait finir par arriver est arrivé. Et, comme par hasard ce jour-là, alors que j’avais pas de culotte. Ce qui est arrivé, c’est qu’à force de me balancer tant et plus comme ça, je suis partie à la renverse. Dans un mouvement incontrôlé pour rétablir un équilibre compromis j’ai jeté les bras en arrière et j’ai, d’instinct, ouvert les jambes au large. Vous imaginez sans peine quel spectacle je lui ai offert. Julien a suggéré. – Un peu comme celui que tu m’offres en ce moment. Et il a approché ses lèvres tout près de son petit réduit d’amour. Elle a glissé une main dans ses cheveux. Et poursuivi. – Un spectacle qui a duré. Parce que je n’étais pas complètement tombée : les ...