Les premiers désirs - Histoires de Sexe

Les premiers désirs

... faisait surface. Des souvenirs me revinrent alors à l’esprit. Je me remémorai la période durant laquelle nous partagions avec Corinne le même appartement, vingt ans plus tôt. Il m’était souvent arrivé de la voir se balader en petite tenue. En tant qu’adepte du naturisme, elle n’était nullement gênée de se promener en dessous devant moi. J’avais le souvenir de ses petits seins ronds et fermes souvent ornés de pointes dressées. Une fois même, j’étais rentrée à l’improviste et j’avais trouvé Corinne entièrement nue vautrée sur mon propre lit en train de lire. Un string était glissé sous l’oreiller, et puis, il y avait aussi cette tache d’humidité sur les draps. Corinne était devenue toute rouge en s’excusant prétextant qu’elle venait de prendre une douche et qu’elle n’avait plus d’affaires propres, c’est pourquoi elle voulait m’emprunter une culotte. La vision fugace de sa nudité m’avait légèrement troublée, mais j’avais mis ça sur le compte de la fatigue. Cela dit, le soir même, en me mettant au lit, la présence persistante de la tache sur les draps m’avait émoustillée. Je m’étais branlée furieusement en m’efforçant de penser à mon copain, mais c’étaient les images de la scène qui me venaient à l’esprit et ce, bien malgré moi. Aujourd’hui, je revivai la situation, et mon émoi était sans équivoque. Corinne s’était levée, et je l’entendais préparer le petit-déjeuner dans la cuisine. Je n’osais pas la rejoindre de peur qu’elle ne découvre mon trouble. Enfin je me décidai. — Oh, ...

... quelle jolie robe tu as mise, me dit Corinne en se levant pour m’embrasser. Son contact m’électrisa, faisant darder mes seins bien plus que je ne l’aurais souhaité, d’autant que ma robe était particulièrement transparente. Une lueur passa dans ses yeux, et elle me dit avec un large sourire : — Tu m’as l’air bien en forme aujourd’hui. Dans ta tenue, tu vas faire craquer tous les hommes, et même peut-être plus…— Tu crois que c’est trop osé ? bafouillai-je— Oh non ! C’est très… suggestif J’en rougissais, surtout que son regard se faisait de plus en plus insistant. Son sourire en coin était soudain d’un érotisme torride, et je me sentais fondre, au propre comme au figuré. — Je vais te préparer un café, me dit-elle pendant que je m’attablai. Elle s’affaira sur le comptoir de la cuisine, me tournant le dos, m’offrant une vision magique de son postérieur. J’étais tétanisée. Elle évolua à quelques centimètres de moi, virevoltante, pleine de vie, si près que je pus sentir son odeur enivrante. Le petit-déjeuner fut un supplice. Je tentais de rester naturelle, mais cela sonnait faux, et Corinne s’en rendit compte. — Tu es toute bizarre ce matin ! Aurais-tu passé une mauvaise nuit ? Je n’osai pas la regarder dans les yeux. Tant de choses se bousculaient dans ma tête. Soudain elle me prit les mains avant de m’embrasser sur la joue. — Bon, je vais prendre une bonne douche, j’en ai bien besoin. Tu veux te joindre à moi ? dit-elle en éclatant de rire. Je rougis une nouvelle fois en déclinant ...