1. Albert le routier et le commercial


    Datte: 22/08/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    Merci pour vos messages et commentaires sur les histoires d’Albert. Voici donc une nouvelle histoire de mon pote Albert le routier. Je vais encore prendre sa place pour le JE. Je revenais d’une livraison dans le sud de la France. Encore une nuit avant de rentrer à la maison pour retrouver ma femme. Pendant ce voyage j’ai été très sage, mais là je dois faire ma dernière nuit autour de Lyon et je ne peux pas résister à l’envie d’aller faire un tour dans un coin, le long du Rhône, où j’avais déjà fait de belles rencontres. Je gare donc mon camion devant une ancienne gravière le long du fleuve. C’est l’appelle du ventre qui prend le dessus, à quelques centaines de mètres il y a un hôtel avec un restaurant où beaucoup de routiers se retrouvent. Il est pas encore 21h quand je pousse la porte du resto, il est vide. Je m’installe au bar, commande un apéritif et je demande si les cuisine sont toujours ouvertes. Le barman me répond qu’elle ne ferme qu’à 22h30, j’ai donc le temps de boire mon verre tranquille avant de passer à table avec un peu de chance il y a peut être du monde qui arrivera. J’étais installé à table depuis une dizaine de minutes, la serveuse m’apporte mon entrée quand un autre client rentre enfin. Il doit mesurer un 1m75 plutôt fin, il est en costume cravate mais n’a ni valise ni mallette. Son regard croise le mien, nous nous fixons quelques secondes mais qui m’ont paru très longues. Il se dirige vers le bar alors que je commence à attaquer mon assiette. Quand je ...
    ... relève la tête, il est assis au bar son verre à la main mais son tabouret tourner vers moi. Je le fixe également tout en avalant ma bouchée et lui sourit gentiment. L’homme se lève, va vers les toilettes. Il y reste un moment, le temps pour moi de finir mon entrée, puis il retourne au bar, attrape son verre, viens vers moi et me dit: « Nous sommes que tous les deux dans ce restaurant, vous ne voulez pas que l’on dine ensemble comme ça on pourra se tenir compagnie. » Je lui répond en souriant « Avec plaisir » et lui désigne une des chaises puis je tend ma main vers lui en ajoutant « Moi c’est Albert ». Il serre fermement ma main et me répond « Esteban ». Quand la serveuse vient prendre la commande d’Esteban je lui demande d’apporter nos plats en même temps. En attendant nous discutons de nos boulots et nos vies. Vers la fin du repas nous sommes déjà passé au tutoiement, je sais qu’il a 32 ans, qu’il est marié depuis moins d’un an mais il ne semble pas très heureux en ménage. Il habite à côte de Chambéry et travaille comme commercial pour une compagnie de Gaz. Il est souvent en déplacement pour le boulot et ne passe presque que les week end chez lui. Nous avons un peu la même vie. Il s’absente à nouveau pour aller aux toilettes et quand il revient nous prenons notre café au bar. Il me demande où est garé mon camion. Je lui explique où je me suis mis et il devient rouge. Timide et à voix basse il me dit: « Tu sais que c’est un lieu de drague pour les gays? » Je lui répond mais avec ...
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