End of the world ou la fin de la solitude
Datte: 23/08/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
froid,
pénétratio,
sf,
... défaire les nœuds. Débarrassés des chaussettes, les pieds de l’enfant, menus, cambrés, malgré des attaches quelque peu lourdes, renforcent l’idée que ce peut être une fille. Putain, mais qu’est-ce qu’il va faire ! L’anorak est plus facile à ôter. Les renflements jumeaux qui déforment le haut du pull-over confirment qu’il est bien en présence d’une personne de la gent féminine. Vu le volume, pour le moins une ado. C’est le bouquet. La vision de cette poitrine se soulevant au rythme de la respiration le stoppe dans son déshabillage. Le cœur bat ; doit-il en être soulagé ou affligé ? Il sait qu’il ne peut la laisser ainsi. Une certaine idée de la décence, un reste d’éducation. Cela le met mal à l’aise. — Merde ! Je ne suis pas en situation d’ergoter ! La morale ! La décence ! C’est pas d’actualité ! Tâchant de faire au plus vite, il la déleste rapidement de son pantalon et de son pull. Pull sous lequel elle n’a qu’un t-shirt blanc tout déformé. Il ne peut s’empêcher de constater l’absence de soutif. Ses tétons de taille plus que respectable pointent sous l’étoffe, sans doute à cause du froid. Par transparence, il devine de larges et sombres aréoles. La culotte, si elle n’a rien de particulièrement sexy, n’est pas une culotte d’enfant. Ça ne le rassure pas plus que ça. Ses sous-vêtements sont légèrement humides. Il sait que ce serait plus sain de les lui ôter, mais il sait aussi que le regard qu’il jetterait sur cette nudité ne serait pas innocent. Il préfère y renoncer. En la ...
... touchant le moins possible, il fait glisser le jeune corps sous les draps. Il la recouvre aussitôt d’une couverture prise dans le tiroir sous le lit. Malgré la froideur cadavérique, il a le temps d’apprécier la délicatesse, le velouté de la peau. Il faudrait l’immerger dans un bain chaud pour que sa température remonte. Malheureusement, son bunker n’est équipé que d’une cabine de douche minimaliste. Reste le visage ! Le découvrir, c’est donner une réalité, une consistance à la jeune fille. Habité d’une crainte déraisonnable, il a retardé le moment d’y toucher. Devant cette tête qui dépasse de la couverture, coiffée d’un bonnet, chaussée de lunettes de ski, il se sent soudain ridicule. Et quelles lunettes ! Des antiquités ! Il n’en a pas vu de semblables depuis sa lointaine jeunesse. Il les lui enlève. Ses cils noirs, fournis, sont blancs de givre. Les yeux clos lui dissimulent toujours le regard de l’inconnue. Après une dernière hésitation, il s’occupe du bonnet. Le visage lui apparaît dans son intégralité. Un visage de femme, pas d’adolescente. Visage intéressant. Pas vraiment beau. Des traits énergiques. Un nez camus. Des joues rebondies. Coupe de cheveux à la garçonne. Elle respire faiblement, mais régulièrement ; cependant elle ne reprend toujours pas conscience. — Si seulement ma putain d’antenne merdait pas, j’pourrais contacter des secours ou au moins un toubib pour me dire quoi faire ! Et surtout comment me débarrasser de cette emmerdeuse. Il a fait ce qu’il a pu. Ses ...