Jumelles de coeurs (5) - Histoires de Sexe

Jumelles de coeurs (5)

Dans la nuit de vendredi à samedi, minuit. Clément. Enfin un prénom à mettre sur ces messages. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce prénom semble indiquer qu’il est jeune, la vingtaine, je le croyais pourtant plus âgé et plus mature. Son anonymat a fait travailler mon imagination, le voyant comme un homme d’une quarantaine d’année, voir la cinquantaine, un vieux beau en quelque sorte qui me ferait découvrir ce qu’aucun mec de mon âge ne pourrait. « Madame Ina, nous sommes presque arrivés. » Surprise, je me rends compte que je suis toujours à moitié nue sur le siège, mon string posé à côté de moi. Je le renfile en vitesse, et finit de remettre ma robe en place au moment où le chauffeur s’arrête pour venir m’ouvrir la porte. Il me tend une main pour m’aider à sortir, que je ne saisis pas immédiatement. Je souris intérieurement en voyant les traces laissées par son sperme sur sa chemise, et le bosse dans son pantalon révélant une érection loin d’avoir dit son dernier mot. Je pense intérieurement qu’au cas où la soirée ne se passerait pas aussi bien que prévu, il se pourrait bien que j’accepte de lui faire vivre son fantasme. « Attendez une seconde Chauffeur, il y a encore une petite chose que je dois faire. » Je saisis mon téléphone, sélectionne le wifi prévu par Clément, entre le mot de passe et me connecte à mon site de webcam. Sans grande surprise, je le trouve en ligne. « Hum ma petite salope, tu en as mis du temps. Des problèmes de connexion ? -J’imagine que tu aurais ...

... voulu tout voir, mais le chauffeur et moi avions besoin d’un peu d’intimité. Nous aurons une sérieuse conversation toi et moi. Mes invités m’attendent. » Je ne suis pas bien sûre de la raison d’une telle agressivité, mais cette sorte de bulle dans laquelle il m’avait enfermée semble s’être percée en apprenant son prénom. « Hum, hum, excusez-moi Madame, mais ne pensez-vous pas qu’il serait temps de rejoindre vos invités ? -Vous avez raison, merci. » En prenant sa main pour sortir de la voiture, je me penche vers lui et l’embrasse au coin des lèvres dans une soudaine impulsion. « Un grand merci. -C’est un plaisir Madame. Je vous attendrais à la voiture pour vous raccompagner. Si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à me rejoindre, je serai dans la voiture. -C’est entendu, à tout à l’heure. » Ca y est, je suis à l’entrée du club. Une porte des plus sobres, noire avec une simple vitre tintée pour permettre au videur de regarder au dehors. Je sonne, et dans un grincement la porte s’ouvre pour me laisser entrer. De l’autre côté, un petit couloir à la lumière tamisée dans lequel s’écoule doucement du jazz. Je m’attendais à une ambiance différente, peut-être plus boite de nuit, mais n’aimant pas trop cela, ce côté feutré me va parfaitement. Je suis en revanche très surprise de l’absence de videur, et encore davantage de l’absence de son autre que celui de la musique. Le club serait-il vide ? Arrivée au bout du couloir, une femme me rejoint. Peut-être la plus belle femme qu’il ...