Un stage très formateur (3)
Datte: 26/08/2021,
Catégories:
Hétéro
... l’intonation de sa voix, caverneuse, quand il s’égarait doucement vers les contrés obscures de la séduction, et du désir palpable qui en émanait. J’étais impatiente à l’idée de le retrouver. Je n’y teins pas, je lui glisse un petit texto : « C’est pratique, tu me dis que tu m’embrasses, tu n’as fais que me le dire et déjà j’ai des frissons. C’est normal ? » « C’est le fantasme du vrai qui t’attend ». En effet je fantasme et ça commence à sérieusement me travailler le ventre. Ce soir je suis seule chez moi.. Je vais avoir le temps d’y penser. Je passe la soirée en orbite, partagée entre fatigue et adrénaline. Je lis, de l’érotisme mis en mot, bien sûr. Je pense, j’ai envie d’écrire mon état à ce moment là, à cause de lui. Je me dis que peut-être que je trouverai le courage d’ici peu. Peut-être même que j’en ferai quelque chose de bien. On verra. Je songe à demain. On sera au milieu des autres, on se tiendra de toute façon de manière correcte. Mais avec là petite conviction de détenir un secret. Et ça, c’est intime ? Ça rajoute à l’ambiguïté un côté sensible. Je savais déjà que vivre ça me plairait. On ne s’est rien promis de concret, en terme d’étreinte. On a juste lassé filer dans les interlignes un désir soudain, partagé. Aucun mot n’a été mis dessus. Mon corps criera « J’ai envie de toi ». ça transpirera par delà les pores de ma peau. Il me répondra avec les yeux. Et il ne se passera rien de plus demain. On se sera vus, vraiment vus, on se regardera pour la première fois ...
... avec la certitude du désir derrière chaque globe oculaire. Ce regard là sera ma victoire. Les ambiguïtés me fontmouiller. Les ambiguïtés avérées me font jouir. Paroxysme de l’érotisme. Je vais adorer ça. Ce soir là je ne mecaresse pas. Je veux me sentir au bord de l’orgasme toute la journée de demain. Mon corps est mis à rude épreuve, je tarde à m’endormir. Le désir à pris possession de mon petit corps. Et je connais si bien ses réactions. Ce sont des vagues qui gagnent petit à petit du terrain sur une plage de sable. Elles avancent, se retirent. Elles reviennent, grappillant un peu plus de terrain à chaque fois. Mon ventre désire s’ouvre, mais ne reçoit rien. Je connais cette sensation qui finira par se traduire en douleur si je tarde trop à me délivrer. Tant pis, je veux attendre encore. Lajouissance n’en sera que meilleure. Le lendemain matin, je me réveille et je réfléchis à ma tenue pour la journée. J’ai envie de le rendre fou. J’ai envie de mettre une robe avec des bas dessous. De prendre une photo avant de sortir, avec la ferme intention de lui envoyer par texto, au moment où nous serons dans la même pièce. Condamnés à se tenir bien, sans pouvoir s’approcher. Lui seul saura ce qu’il y a sous ma jupe à ce moment même, et il n’en fera rien. Mais... J’ai un peu de route en transport jusqu’à là bas. Et pas toujours bien fréquenté. Puis le public du centre à déjà poussé des cris l’autre jour en me voyant en robe. Pourtant, collant en laine. Alors.. Des bas ? Et puis je ne ...