1. Léa 3


    Datte: 27/08/2021, Catégories: fhh, hplusag, inconnu, fépilée, fsoumise, hdomine, humilié(e), Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, sm, fsoumisah,

    Le sms l’a tirée d’une étrange rêverie. Ça a vibré et sonné. Léa jette un regard sur le message. «Que fais-tu cet après-midi ? Signé Paul. » Elle hésite un moment. Depuis leur rencontre, il s’est écoulé trois jours. Trois jours durant lesquels elle a regretté ce long moment d’égarement. Pourtant, à lire ces simples mots, elle ressent à nouveau le tiraillement, le léger pincement dans son ventre. Le bus qui traverse la ville ne semble pas devoir rencontrer d’obstacle dans ce mois d’août brûlant. Elle tape rapidement sur son portable : «Rien de précis. » Pourquoi, pourquoi ce vice rentre-t-il en elle comme dans du beurre ? Qu’est-ce qui peut bien l’attirer chez cet homme ? Une vieille dame s’installe en face d’elle. Elle désélectionne l’alarme sonore. Rapidement, ça vibre à nouveau, là, dans sa main qui repose sur sa cuisse. «Viens me voir, je suis avec un ami. Du genre que tu aimes. » Elle réprime un tremblement. La vieille dame la regarde. Elle tape : «D’accord chez toi à 14h00. » Deux hommes. Deux qui vont la posséder. Elle devrait avoir peur. Elle a peur. Mais l’excitation, Dieu, l’excitation qu’elle ressent à ce moment renverse la maigre muraille de ses craintes. Elle devrait en parler à sa psy. Elle en parlera. Plus tard. Ça vibre encore. «Que portes-tu ? » Elle sourit mécaniquement. «Robe courte et blanche. » Dix secondes s’écoulent. «En dessous ? » Le bus accélère encore. Un vent chaud passe par les vitres supérieures ouvertes. «String blanc, soutien-gorge blanc. » Une ...
    ... vraie vierge en direction de l’autel. «Débrouille-toi pour les enlever avant d’arriver. » Elle a pris un autre bus, s’est mêlée à une population bourgeoise. Des gens calmes. Sereins. Arrogants peut-être. L’argent et les antidépresseurs sont la juste réponse aux affres de ce monde, songe-t-elle en regardant, au loin, les tours du centre se déformer sous les trombes de lumière brûlantes du ciel. Ça vient, maintenant. Elle est comme une chatte se frottant aux pieds de son maître. Elle a envie de les sentir tous les deux. Tente d’imaginer le second. L’ami de Paul. Ferme les yeux un instant. Elle descend du bus. Pose un regard gourmand sur les immeubles cossus. Marche un court moment ; sous les effluves chauds de l’été, sa robe légère frotte contre le haut de ses cuisses. Sonne à l’interphone. Voix grave et autoritaire de Paul. —Monte. Elle entre dans le hall frais. Appuie sur l’ascenseur. Et tandis que la cabine monte, elle dégrafe son soutien-gorge et ôte son string. La porte est entrouverte comme l’autre fois. Les battements de son cœur s’accélèrent. — Entre, entend-elle Paul ricaner. Dans le salon, les deux hommes savourent un whisky sur le canapé en cuir. Elle détaille le second. Celui qu’elle ne connaît pas. Même profil que Paul, oui. Une bonne cinquantaine. Autant de cheveux gris que son amant d’un jour est dégarni. Plus mince peut-être. Quoique. Yeux foncés. Chemise bleue entrouverte. Pantalon de toile. Mocassins marron et cirés. Paul se lève et vient l’enlacer. Embrasse ...
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