1. Une étrange rencontre


    Datte: 29/08/2021, Catégories: fh, inconnu, Oral pénétratio, fantastiqu, ecriv_f,

    ... de mon corps. Et le plaisir ressenti quelques instants auparavant me parut bien infime à côté de l’extase qui se préparait : l’ultime jouissance, une petite mort avant la grande mort. Je la sentais monter du plus profond de moi, au fur et à mesure qu’il me vidait de mon sang, au fur et à mesure qu’il se gorgeait de ma vie. Je la sentais s’en aller de moi inexorablement pour redonner une chaleur éphémère à son corps. Il se repaissait de mon sang et je m’étiolais un peu plus à chaque seconde. Mes jambes ne me portèrent bientôt plus. Je m’abandonnai à son étreinte, attendant l’ultime moment, l’ultime plaisir… Mon corps fut bientôt parcouru de spasmes violents et à la fois si bons, mais je n’avais, hélas, plus la force de crier mon plaisir. J’avais enfin atteint mon but : goûter à cette jouissance interdite, même si ma mort devait en être le prix. Soudain, au moment où le mince fil qui me retenait encore à la vie allait se rompre, il se retira de moi, me plongeant dans un désespoir total. Il m’allongea sur la pierre noire de sa tombe. J’étais suspendue entre le monde de la vie et celui de la mort. — Je ne peux me résoudre à t’ôter la vie, ton sang est un liquide si exquis qu’il serait dommage que je ne puisse m’en abreuver qu’une unique fois. Je réunis le peu de forces qu’il me restait pour ouvrir les yeux et le contempler à nouveau. Ses yeux étaient encore plus brillants, ses joues étaient maintenant légèrement moins pâles et ses lèvres étaient rouges de mon sang dont une fine ...
    ... rigole glissait le long de leurs commissures. Ses crocs aussi avaient pris une teinte écarlate. C’était l’être le plus beau qu’il me fût donné de voir. Il approchait de la perfection. Son corps allongé contre le mien était maintenant délicieusement tiède. Ce fut alors qu’il me dit : — Je vais te redonner un peu de la vie que je viens de te prendre… Il approcha son visage du mien et posa ses lèvres sur les miennes qui étaient presque glacées. Ce fut un baiser doux, voluptueux et tendre, parfumé par le goût de mon propre sang. Puis sa bouche quitta la mienne pour descendre le long de mon menton et de ma gorge offerte. Il ne s’arrêta qu’à la naissance de mes seins et entreprit de déboutonner ma chemise. Quand ce fut fait, il l’écarta et je sentis l’air frais de la nuit effleurer mes seins aux tétons encore durcis par la divine excitation de tout à l’heure. Tandis qu’il en caressait un de sa main brûlante sur ma peau glacée, sa bouche alla se poser sur l’autre. Je m’attendais à une nouvelle morsure plus douloureuse encore mais, au lieu de cela, il se mit à me mordiller délicatement le téton. Ses crocs le titillaient divinement et l’excitation réapparut, encore un peu plus forte. Je sentais l’air frais entrer dans mes poumons, ma respiration devenait haletante, mais je n’avais toujours pas assez de forces pour me permettre de faire le moindre mouvement. Il resta quelques longues minutes à me mordiller le sein et à caresser et pincer l’autre de sa main experte. Puis il décida de ...
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