1. L'hôtel du paradis


    Datte: 20/11/2017, Catégories: fhh, hotel, amour, Oral 69, préservati, double, Partouze / Groupe journal, extraconj,

    Je suis arrivée la première, camouflée sous un chapeau noir, sans dire un mot, j’ai pris la carte magnétique et suis montée. J’ai déballé mon bazar dans la salle de bain, brosse à dents, boîte à lentilles, lait parfumé. J’ai pris une longue douche, je me suis soigneusement brossée les dents, j’ai passé l’immense peignoir suspendu derrière la porte, vérifié mon maquillage et je suis retournée dans la pièce principale. J’ai disposé le reste de mes affaires, l’enceinte de téléphone, la prise multiple pour l’ordinateur, et les chargeurs des téléphones, le gel et les quelques victuailles qui nous permettront de nous restaurer ; du raisin blanc, des abricots que j’ai achetés dans une épicerie fine, du chocolat noir, du pain Poilâne et du pickel en tranches, du cidre et des petites bouteilles d’eau que j’ai remises au frais. J’ai extrait de mon Smartphone le concerto de Bach joué par Glenn Gould que j’adore, me suis allongée sur un de ces grands lits de chambre d’hôtel américains, (normal, 1,87 m et 1,85 m, il faut bien ça) et j’ai fermé les yeux. J’ai dû m’endormir. C’est la sensation légère d’un trait de plume sur l’intérieur de mes cuisses qui me réveille. Des frissons me parcourent, m’arrachant de petits soupirs. Je n’ouvre pas les yeux, je cherche à qui appartient la pulpe de ces doigts et je me souviens de cette blague dont nous étions fiers, Francis et moi, et qui nous avait fait beaucoup rire : « est-il plus facile pour un homme de reconnaître une fille à la pipe qu’elle ...
    ... lui fait, ou pour une fille de reconnaître un homme qu’elle connaît en lui faisant une pipe ? » C’est lui qui avait soumis la question à propos d’une histoire que j’avais imaginée. Un baiser… je reconnais la saveur sucrée de Francis et la texture de ses lèvres. Francis, mon amour de jeunesse, s’est marié il y a vingt-cinq ans, et la fougue passée, n’a cessé de me rechercher. J’ouvre les yeux, il est allongé près de moi, nu, il me toise, l’air rieur, il me sourit, m’embrasse franchement, puis me caresse avec empressement. Je réponds longuement à ses baisers tendres et fougueux qui me font déjà mouiller et tout d’un coup, je réalise que l’eau coule dans la salle de bain… Francis me sourit de plus belle, l’air complice. C’était prévu et, malgré tout, j’en frémis. Du coup les caresses de Francis me déclenchent d’emblée un orgasme ! Je tente de m’empaler sur lui pour en avoir plus mais il me retient. Il me soulève et me dénude complètement, amenant dans le mouvement mon sein droit près de sa bouche : il en profite pour le gratifier de sa langue humide et brûlante, m’arrachant à nouveau un soupir et libérant un jet de stupre des profondeurs de mon corps. L’eau s’arrête, une tête passe la porte de la salle de bain : — Attendez-moi ! Jérémy… Je l’ai quitté il y a dix ans pour épouser celui qui m’a donné deux beaux enfants. J’ai laissé un « célibataire endurci ». Il est devenu un homme heureux, un mari et un père épanoui mais qui n’a pu résister aux souvenirs de nos ébats endiablés. Dix ...
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