Eliminatoires - Histoires de Sexe

Eliminatoires

... soit, ces deux chambres sont bloquées pour vous.— On est combien de participantes ? questionna Audrey en entrant dans la 58.— Cent cinquante-trois jeunes femmes ont payé leur inscription. Et à l’issue de cette journée de qualification, il n’en restera que soixante-quatre. Audrey et moi nous regardâmes en silence. — J’espère que vous serez à la hauteur… reprit notre guide. Elle posa sa main sur mes fesses avec un nouveau sourire : — Mais vu vos corps, ça se présente bien… Nous entrâmes après elle dans la petite pièce. Celle-ci était simplement équipée d’une banquette convertible en lit, d’un petit meuble genre table de nuit, et d’un siège installé devant une vasque et un miroir. Sur un côté, deux portes coulissantes devaient cacher deux ou trois étagères et de l’autre côté, une porte entrouverte laissait apercevoir une petite salle de bains. Tania nous informa : — Dans ce placard, vous trouverez tout le nécessaire d’équipement ou encore de préparation. Ici, c’est un minibar ; n’hésitez pas à vous servir. Derrière cette porte, douche et wc. En désignant une sorte de sonnette sur le mur, elle poursuivit : — Si vous avez besoin de moi, ou si vous avez des questions, pressez sur ce petit bouton et je viendrai aussi vite que possible. Attendant apparemment nos questions, elle nous observa un court instant sans dire un mot. — Et qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? questionnai-je. Ça commence quand ?— Pour vous, pas avant dix heures. Vous avez le temps de vous préparer.— Nous ...

... préparer ? Mais…— Les épreuves d’aujourd’hui seront assez sommaires. Une première sélection départagera toutes les candidates selon des critères purement physiques. Mettez-vous à votre avantage. Vous devriez trouver votre bonheur dans l’armoire, pour ce qui est des vêtements. Nous avons sélectionné en fonction des mensurations que vous nous aviez communiquées. J’espère que vous avez dit la vérité, sans quoi rien ici ne sera à votre taille. Tous les matins, déposez votre linge sale dans ce panier, et il vous sera rendu propre le lendemain. Enfin, vous trouverez crèmes et nécessaire de maquillage sous le miroir. Mais n’en abusez pas… Elle fixa ostensiblement ma poitrine, puis celle d’Audrey, et nous dévisagea enfin avec insistance en nous adressant un nouveau sourire complice avant de reprendre : — De toute façon, je ne me fais pas de souci pour vous, aujourd’hui… Allez, à plus tard. Mon amie et moi nous regardâmes en riant presque, tandis que Tania refermait la porte derrière elle. — Attendez ! cria soudain Audrey avec inquiétude en rouvrant la porte.— Oui ? fit l’hôtesse.— Y a du public ? Enfin, je veux dire, y a des spectateurs ?— Pas pour les sélections. Mais les jours prochains, oui. Allez, à tout à l’heure. Elle disparut. Audrey referma la porte. On posa, l’une et l’autre, nos petits sacs à dos et nos vestes sur la banquette et l’on entreprit de fouiller chaque petit rangement. Le minibar était rempli de boissons, canettes ou mignonnettes, et de chips ou de barres céréalières. ...