L'arrivée de Clémence
Datte: 25/11/2017,
Catégories:
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... partout, avec de petites taches de rousseur sous les yeux, son air innocent conjugué aux vêtements de jeune fille trop sage que sa mère lui faisait porter achevait de peindre la plus parfaite incarnation de l’écolière salope. Sauf qu’il allait falloir la dévergonder rapidement. Je me promis d’y parvenir, imaginant déjà tout ce qu’on pourrait faire de ces deux longues nattes blondes. Ma première approche passa par un cours de dessin auquel j’invitais Clémence. Rien que l’odeur de ses cheveux couleur miel me faisait bander mais il allait être difficile d’avoir plus que ça puisque, pour tout ce qui la concernait, sa mère était présente. Je dus me contenter de me pencher au-dessus de l’épaule de la jeune fille pour apercevoir un fragment de petit soutien-gorge rose entre deux boutons de son corsage. J’essayais ensuite d’apercevoir sa culotte en ramassant sa gomme mais je ne vis rien. Hélène n’avait pas beaucoup progressé, mais il est vrai que c’était la première fois qu’elle tenait un vrai crayon lors de nos séances, au lieu de se frotter celui de son professeur tout contre son anatomie. Clémence n’avait aucun talent, son œil était aussi peu doué que ses mains pour le dessin, mais je me réjouissais de l’empressement qu’elle mettait à suivre mes conseils. Je repris son dessin plusieurs fois et à la fin du cours réussis à la persuader qu’elle était l’auteure des lignes essentielles de son dessin. — Maman, regardez, Jean-Baptiste dit que c’est une réussite, vous avez vu, Maman ...
... ? Anne-Claire opina en tentant de faire passer pour un sourire affectueux un long pincement de ses lèvres pâles. Cette femme était décidément la gorgone la plus glaciale que j’avais jamais vue. Je poursuivais mon approche le jour suivant en proposant à Clémence de lui faire visiter ma faculté, puisqu’elle envisageait des études de droit l’an prochain. Accompagnés de sa mère et d’Hélène, nous fîmes donc un tour complet de l’université. Clémence, qui venait pour la première fois à Paris, était fascinée par mes anecdotes et mon apparente connaissance de tous les aspects de la vie étudiante parisienne. À notre retour à l’appartement d’Hélène, je profitais d’une seconde d’inattention de sa mère pour lui glisser dans la main un petit mot que j’avais pris soin de préparer auparavant. La courte lettre disait : Particulièrement satisfait du style ampoulé vaguement « amour courtois » de mon message et de l’allitération finale en « s », j’espérais récolter le plus vite possible ce que ce premier échange sèmerait peut-être, d’abord dans le cœur de la jeune fille, puis, qui sait, entre ses longues jambes fuselées qui fermaient la citadelle qui m’intéressait moi. J’en parlais le soir même à Nicole après avoir comblé ses brûlants appétits. Elle rit beaucoup et me conseilla d’être audacieux. — Je suis sûre que tu vas transformer cette petite bêcheuse en salope, mon petit Jean-Baptiste. Mais souviens-toi, le temps te presse, il faut frapper fort, et les plus coincées sont souvent les plus ...