Récompense de l'attente
Datte: 28/11/2017,
Catégories:
fh,
couple,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fdanus,
double,
fsodo,
fgode,
ecriv_f,
Elle se tient là, assise sur une chaise devant la table, assez droite et tenue, malgré une réelle détente. Elle est pensive, ailleurs, mais seuls ses yeux voyagent : son corps solide et massif est bien là, bien présent. Soudain, elle cligne des yeux comme pour revenir et esquisse un sourire comme un réveil heureux, elle songe qu’elle pourrait être plus à l’aise allongée sur son lit ou même sur le canapé, mais elle est bien là. Elle se penche et pose ses bras sur la table en les repliant, elle frissonne, le marbre est froid. Elle se concentre sur les pores de sa peau qui s’ouvrent et laissent se hérisser ses poils, sur les frissons qui partent des coudes pour traverser les bras et parcourir son dos, son ventre, son ventre où ces éclats de froids viennent se perdre dans une chaleur paisible et profonde, une chaleur puissante qui la tient dans cet état de bien-être à chaque fois qu’elle pense à lui. Cette relation est uniquement basée sur des rapports sexuels cordiaux, respectueux et particulièrement réussis. Elle s’applique, et lui aussi, semble-t-il, à lui donner le meilleur de son corps, de ses envies. Ils partagent leurs fantasmes, leurs tabous les plus excitants, ils en parlent parfois, mais souvent se contentent de les vivre, ensemble, ou chacun perdu dans ses propres pensées, à l’abri derrière les paupières closes de l’autre qui pénètre le corps mais pas l’esprit. Elle sent son ventre engloutir ces petits tremblements de froid dans son immense chaleur. Elle sourit ...
... toujours consciente qu’elle était en train de penser à lui, à sa peau, à son odeur, et qu’elle a très envie de lui. Elle ne sait pas quand ils se reverront, il l’a quittée, comblée comme toujours, il y a deux jours. Peut-être ce soir, cette nuit, peut-être demain ou dans une semaine ; ils ne se disent pas ces choses-là. Pourtant là, elle voudrait entendre ses doigts discrets mais déterminés frapper contre l’épaisse porte blindée de son appartement, elle voudrait qu’il arrive déjà bandant et fou de son corps. Elle ouvre la porte et le regarde fixement, de façon presque neutre, il devine un léger sourire, mais ils font comme si ce sourire n’existait pas. Il entre, se débarrasse de son casque, de son sac, de son blouson très épais. Elle pense qu’il doit faire froid dehors et qu’elle a bien fait de ne pas quitter aujourd’hui son appartement surchauffé. Ils échangent quelques mots au sujet des enfants, du travail, ils se connaissent parfaitement bien et la vie de l’un n’a que peu de secrets pour l’autre, mais il sent son désir comme un appel irrésistible, et résister, avec elle, jamais il n’a essayé. Il va la baiser. Il va la prendre comme elle voudra, il sent sont jean, son pull comme autant d’obstacles qui le sépare encore de sa peau tiède et de son parfum et se déshabille rapidement et efficacement. Elle porte une robe légère un peu transparente, elle ne l’enlève pas, elle sait qu’elle prend le risque qu’il la déchire, et au fond elle n’a pas envie qu’il la déchire, mais elle aime ...