1. Le Club - Partie 15


    Datte: 28/11/2017, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... à l'autre. Je passe cette photo au fichier central et je préviens le commissaire Marius. CHAPITRE 11 Jennifer était assise sur la paillasse de sa cellule d'isolement à ressasser sa rage. Elle maudissait Anne -- Marie, Christine, les flics et, en fait, le monde entier. Elle n'attendait qu'une chose que la porte s'ouvre pour se jeter sur l'inconscient qui tenterait de venir la raisonner. Justement, la porte s'ouvrit mais l'homme qui entra n'avait rien de raisonnable, bien au contraire. David Angel pénétra dans l'antre du fauve avec l'assurance du dompteur. Jennifer se redressa quand elle le vit la défier du regard et pendant un instant elle garda sa rage enfouie, attendant le bon moment pour lui arracher les yeux. Sûr de lui, Angel s'avança encore d'un pas. - Tu ne me connais pas, dit -- il, mais tu dois savoir que si tu en es là c'est par ma seule volonté et que désormais je suis le seul capable de t'en sortir. Je tiens ton destin entre mes mains. D'un geste je peux te faire disparaître dans les bas fonds de l'administration pénitentiaire ou au contraire de faire sortir libre de cette cellule. Jennifer ne comprenait rien à ce que racontait cet abruti. Tout ce qu'elle voyait c'était qu'il n'était qu'à quelques pas d'elle et qu'il lui suffisait d'un bond pour arriver à sa hauteur. Elle cherchait quel endroit de son cou, elle allait pouvoir attraper pour l'étrangler comme elle l'avait fait de son ancien petit ami quand celui-ci avait tenté de s'enfuir avec ses affaires ; bien ...
    ... sûr personne n'était au courant de cette histoire. Angel se figea soudainement et la regarda l'air indécis. - Ca suffit maintenant! Je vois que tu ne m'écoute pas. Tu veux du sang alors viens le prendre! Il fit un pas de plus offrant plus de prise qu'elle n'en aurait rêvé et elle bondit comme un lion. En une seconde, elle était sur lui ses mains sur son cou, prête à l'étouffer. Et la seconde suivante, elle était visage par terre, le bras retourné dans une prise d'immobilisation, le genou d'Angel figé entre ses côtes. - Tant d'énergie, estima -- t -- il comme s'était devant un étalon fougueux. Tant de volonté de mort mais si peu de maîtrise. Voilà pourquoi, tu es en dessous et moi au dessous. Voilà pourquoi tu vas devenir une esclave et que je serais ton maître. Il tira sur son bras, ses os s'étirèrent dans un bruit sec et pour la première fois depuis plusieurs heures sa rage se dissipa un peu pour laisser la place à un sentiment nouveau : la douleur. Il tira à nouveau et il réussit à la faire crier. Ce cri était un mélange de douleur et de rage mais il savait qu'il venait de remporter une première victoire. Il la fit se redresser la força se pencher sur paillasse. Il tira encore plus fort sur son bras et un nouveau bruit indiqua que son bras était au bord de la rupture. - Tu veux sauver ton bras? demanda -- t --il. Alors relève ta jupe. Elle resta immobile, résistant toujours. Il tira encore plus fort. L'articulation entre le radius et l'humérus grinça mais tint... d'un fil. ...
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