Divulgation et départ - Histoires de Sexe

Divulgation et départ

... besoins. Et moi aussi. Mais ne nous mentons jamais ; d’accord ?— Tu me laisseras être qui je suis ?— Oui, car je t’aime. Il lui embrassa la tête en la serrant un peu plus fort. — Viens. Allons manger. Quelqu’un m’a affamé ce matin, moi… C’est autour du déjeuner, assis autour de la table, toujours nus, que la conversation se poursuivit. Une odeur de café frais embaumait la pièce, et en levant les yeux vers elle, il ne put s’empêcher de la trouver belle. Pour toutes ces années où il avait su qu’elle en voulait plus et qu’elle avait accepté d’être au second plan, il se dit que c’était peut-être à son tour de lui en donner. Après tout, il était bien avec elle, et elle le comblait, à tous les points de vue. Mais une clarification s’imposait car il ne désirait pas revivre la même situation. Après tout, au début de la trentaine, il n’était pas trop tard pour bien faire les choses. — Sara, tu sais que je suis bien avec toi.— Oui, et moi avec toi.— Toutefois, je ne sais pas comment faire les choses. Serait-il bien que tu viennes habiter ici ?— Rien ne presse. Pourquoi ne passerions-nous pas le temps que nous voulons ensemble ? Si on est ici, parfait ; et si on est chez moi, tout aussi parfait. Plus jamais de cachettes à l’hôtel, et peut-être voudras-tu enfin venir chez moi ?— Oui, c’est sûr…— Ne nous pressons pas. Je suis juste heureuse que tout soit clair.— Moi aussi, mais peut-être devrions-nous mettre vraiment les choses au clair ?— Tu veux parler de toi et de tes envies pour les ...

... femmes ? Oui, il se dit que c’était exactement cela. — Oui, entre autres.— Je veux t’avoir dans ma vie. Je veux que nous partagions tout. Si tu désires t’envoyer en l’air, j’aimerais que tu m’en parles. Avant, pendant ou après. Et j’aimerais que nous continuions à être fous car nous aimons cela tous les deux.— Et toi ?— Moi ? Je suis tellement contente de t’avoir à moi, d’être enfin la première, que je ne pense pas avoir l’envie irrépressible que j’avais avant d’avoir une queue, juste pour le principe de m’amuser avec une. Même si ce n’était pas la tienne. Cette envie reviendra, par contre. Et on pourra alors en discuter. Cette offre t’apparaît raisonnable ?— Oui, en effet. Très raisonnable.— Mais la chose la plus importante que j’ai besoin de savoir est la suivante : m’aimes-tu ? À cet instant, pour la première fois depuis ces derniers jours, il sut exactement comment il se sentait, et il sut donc précisément quoi répondre : — Oui.— Je suis heureuse.— Moi aussi. Elle se leva, et sa splendide poitrine capta son attention. Elle se tourna légèrement et il ne put détourner le regard de ses deux beaux seins. Éclairée de dos par le soleil filtrant au travers de la grande baie vitrée, elle était splendide. — Tu es content d’avoir cela, enfin, pour toi, sans te cacher ?— Oui. Elle lui tendit la main. — Viens. Allons nous coucher. J’ai encore sommeil.— Je suis bien éveillé, pourtant.— Je t’épuiserai. C’est le cœur léger qu’ils prirent la direction de la chambre. Les jours suivants se ...