1. Natasha & Franck (23)


    Datte: 02/07/2017, Catégories: Transexuels

    ... Frédérique. Je suis profondément installée dans son merveilleux petit cul et elle a besoin de souffler, mais elle m’a demandé de me faire la messagère, à moins que le sujet doive rester secret, bien sûr. ─ Ah ! J’aurais dû me douter qu’avec toi, ma sœur ne serait pas allée se coucher de bonne heure… où avais-je la tête ? Non, il n’y a rien de secret. Peux-tu mettre le haut-parleur, qu’elle entende ce que je voulais lui dire ? ─ Avant de le faire, je dois te prévenir que nous ne sommes pas seules. Te rappelles-tu des amis croisés au pub, cet après-midi ? ─ Il n’y a pas de souci. Voilà donc… Chère frangine, ainsi que toute l’assemblée, j’ai décidé de quitter Franco ! ─ Qui ? ─ François-Olivier. ─ Je m’en doutais que c’était lui. Je trouve ce surnom tellement… vrai. Mais dis-moi, c’est une décision qui s’arrose, ça ! Où es-tu ? Tu veux nous rejoindre ? ─ Je suis dans la rue Duval. Je suis à pied, je n’ai pas voulu continuer avec cet imbécile. Quel est le chemin le plus direct pour venir chez toi, Frédérique ? ─ Tu veux qu’on aille te chercher ? ─ Pourquoi pas ? Ça a l’air d’être chaud, ce que tu me proposes… autant gagner un peu de temps. ─ Bien, je t’envoie quelqu’un, ta ...
    ... sœur ne veut pas me laisser sortir. Melissa raccrocha. Elle eut un petit picotement dans le bas-ventre : il y avait longtemps que Franco ne la satisfaisait plus avec sa sexualité à deux balles. Il l’avait comme anesthésiée. Réalisant cela, elle souhaitait presque se faire accoster par un de ces Don Juan irrésistibles dont le QI se noierait dans une rigole à purin. Un de ces humanistes qui ne comprennent que la fille qu’ils abordent n’est aucunement sensible à leur charisme – qui rendrait un blobfish presque gracile – que lorsque le pied ou le genou de la dite jouvencelle leur remonte le service trois-pièces d’un mouvement sec et rapide. Mais il n’y eut aucun de ces délicats dragueurs pour tenter de la séduire de son éloquence de CP et suicider sa paire de roustons. Non. Elle aurait dû laisser son genou s’exprimer tant que Franco était là. Ou même chez ses amis. Quand la voiture s’arrêta à son niveau, elle eut cependant un léger frisson. Elle reconnut les visages de Cyrielle et Alice qui, en baissant la vitre, rirent en même temps qu’elles lancèrent un « Oh, Mam’selle, tu viens avec moi dans ma caisse ? » Elle crut un instant que les deux filles lisaient dans ses pensées. 
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