Un secret mal gardé
Datte: 04/12/2017,
Catégories:
ff,
jeunes,
copains,
douche,
Oral
init,
... attirant. Elle déboutonna délibérément sa chemise de nuit jusqu’à deviner la naissance de ses seins. Elle était fière de sa poitrine, plus généreuse que celle de Julie, mais sans être malgracieuse ou dans la disproportion. Elle se plut à imaginer sa meilleure amie fascinée par la grâce de ses courbes. Enfin, elle décida de se lancer dans sa folle aventure. Son cœur se remit à battre de plus belle lorsqu’elle eut franchi le seuil de sa porte de chambre et qu’elle alla se perdre dans l’obscurité du couloir. Anne se sentit happée par les ténèbres qui l’entouraient et l’oppressaient, comme la sensation de tomber dans un puits sans fond. Elle entendit une voix intérieure lui souffler qu’il était maintenant trop tard pour faire machine arrière : il fallait qu’elle attire l’attention de Julie, qu’elle provoque quelque chose. Dans ce silence assourdissant elle pouvait sentir la violence de son pouls jusque dans ses tempes. Elle avançait à tâtons, pieds nus, vers la cuisine. Elle y resta encore un interminable moment, à hésiter entre le désir de retourner au lit et la pulsion qui la consumait de l’intérieur. Et lorsqu’elle se sentit enfin prête, telle une actrice de théâtre avant que le rideau se lève, elle retint son souffle, et poussa un verre resté sur la table, vers le bord. Le bruit de l’objet se brisant sur le carrelage retentit dans toute la maison. Anne attendit, prise à son propre piège, effrayée à l’idée de faire un pas de travers et se blesser sur un morceau aiguisé. Elle ...
... attendit une, deux, trois longues minutes. Puis elle crut entendre un bruit de porte qui s’ouvrait brusquement. Enfin, une lumière aveuglante lui arracha une larme. Anne avait eu le temps de baisser les yeux, de les garder mi-clos et de reproduire le regard et l’expression vague typiques. Julie arriva et laissa échapper un juron en voyant son amie debout, au milieu du salon, entourée de mille bouts de verre. *** — Anna ? Anna ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que t’as fait ? demanda Julie. Retranchée dans sa fausse torpeur, Anne se sentit d’abord presque rassurée d’entendre son amie l’appeler par son surnom affectueux : Anna. Cela signifiait que Julie n’était certainement pas furieuse ou contrariée sur le moment. Mais une pointe d’anxiété se faisait sentir dans sa voix, bien qu’Anne ne pût voir l’expression de son visage. Passé un nouveau silence interminable, elle s’approcha légèrement : — Anna… tu dors ? Elle se plaça devant Anne, cherchant son regard dans l’espoir d’obtenir une réaction. Quand l’évidence s’imposa finalement, elle reprit : — Ne bouge surtout pas, tu vas te faire très mal. Je vais enlever tout ça. Julie courut chercher un petit balai dans un placard et en un clin d’œil les bouts de verres qui interdisaient tout mouvement à son amie avaient disparu. Anne ne bougea pas d’un pouce, pour donner l’impression d’être totalement inconsciente de son environnement, et attendit que Julie vienne à elle. Celle-là parut d’abord totalement désarmée face à une telle ...