1. Chroniques immortelles (30)


    Datte: 07/12/2017, Catégories: Partouze / Groupe

    Nous ne passons que peu de temps au National Muséum d’Astana. Kemal m’a entraîné au Department of archaeological héritage dont il dépend afin d’obtenir les autorisations et habilitations qui me sont indispensables pour l’accompagner au chantier de fouilles. Au début, le responsable du département est sceptique, mais Kemal vante mon talent inné pour le déchiffrement de la langue scythe et ma compétence pour dater rapidement les pièces archéologiques. Sa méfiance disparaît lorsque je lui fait une petite démonstration de mes talents sur divers documents et pièces archéologiques. Encore plus, lorsqu’à la stupéfaction de Kemal, je me met à parler avec lui dans sa langue ! — Vous parlez le kazakh mademoiselle Gautier ??? — C’est très récent... Kemal en est encore abasourdi quand nous quittons le musée. — Où as-tu appris le kazakh ? Me demande t-il. — Dans la tête du directeur ! Dis-je en riant. — Très drôle… Nous passons la nuit au King Hôtel Astana aux frais du National Muséum ! Le lendemain matin, un antique mais increvable biplan Antonov AN2 nous attend pour nous emmener sur le chantier des fouilles où travaille Kemal. Je suis bardée de papiers et de badges avec des tampons et des signatures dans tous les coins. Même au pied de l’avion, nous avons encore droit à un e-énième contrôle. Nous nous installons enfin lorsque je vois une jeune femme accourir, échanger quelques mots avec le fonctionnaire et sauter dans l’avion. — Good morning ! Nous lance t-elle avec un grand sourire. ...
    ... Vous êtes Christine et Kemal n’est-ce pas ? Enchantée, ravie de faire votre connaissance ! Je m’appelle Altynaï et je suis votre agent de liaison avec le muséum pour tout votre séjour. Je vais vous accompagner au site. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il vous suffit de me le demander. Elle claque la bise à Kemal, en fait autant avec moi. Elle s’installe sur un des sièges. C’est une jolie fille, le type même de l’eurasienne habituel au Kazakhstan, le visage fin, des cheveux noirs mi-long, ethniquement ni vraiment européenne ni tout à fait chinoise. Une Kazakhe tout simplement. Durant le vol, nous allons sympathiser. Elle m’interroge beaucoup, mais nous livre également une foule de détails sur le pays et les différentes cultures qui le peuplent. Et il y en a dans cet immense contrée grande comme cinq fois la France. Je suis fatiguée. J’ai envie de dormir. Altynaï s’est assoupie après usé toute sa salive. Quelle pipelette ! Je me demande ce qu’elle vaut au lit… Mais quelque chose m’intrigue, un ressenti bizarre. Je chuchote avec Kemal… — Tu connais cette fille ? C’est normal un « agent de liaison » ? — Oui, il me semble qu’elle est au tableau des employés du Muséum. Et non ce n’est pas habituel. J’imagine qu’on se demande si tu es aussi compétente et aussi innocente que tu sembles l’être, et que tu n’es pas une espionne ! Donc, elle va te surveiller je pense. C’est que le site est sensible… Je regarde l’immensité blanche à perte de vue. Et oui, il y a de la neige aussi ...
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