1. Entre Krishnamurti et Marsalis


    Datte: 03/07/2017, Catégories: fh, jeunes, inconnu, amour, jalousie, dispute, pénétratio, nopéné, init, mélo, amourdura, prememois,

    ... Dit comme ça, c’est juste pathétique ! Si c’est ce que tu voulais, c’est réussi. Tout ce qu’il y avait d’innocent dans cette relation se transforme en une histoire de cul inachevée.— Si tu lui avais dit que c’était ta première fois, cela ne se serait sûrement pas passé comme ça.— Ce n’est pas ce que j’ai voulu.— Mais c’est ce que tu as fait. Comment pardonner, après ça ?— Je ne te demande pas de me pardonner…— J’avais remarqué !— Oui, j’ai fait une erreur. Oui, je me suis laissé emporter par des sentiments que j’ai crus partagés. Mais je n’ai rien détruit entre nous. Pas mon amour pour toi, en tout cas. Il reste prostré, à bout d’arguments. Qu’ajouter de plus ? Comment expliquer, apaiser la douleur ? Elle se prépare à partir, à contrecœur, tant elle comprend qu’à ce moment la rupture deviendra inéluctable. Dans un sursaut de désespoir, il la retient au moment où elle pose la main sur la poignée de la porte. — Et c’est qui, ce Krishnamurti ? Elle sursaute, désarçonnée par ce soudain intérêt. — Si tu savais comme j’ai espéré cette question de ta part ! Pourquoi ne l’as-tu pas posée avant ?— Je ne sais rien de toutes ces choses. Je me sens incapable de comprendre ce mode de pensée. J’ai peur de ce que cela pourrait changer en moi, entre nous. Comme si le fait de m’avouer trop inexpérimenté, trop superficiel, risquait de t’éloigner à jamais de moi. Aide-moi à te retrouver, s’il te plaît ! Bouleversée, elle s’approche de lui. Elle le prend entre ses bras, tendrement, presse son ...
    ... visage contre son ventre. Il reste immobile, paralysé par ce qui bouillonne en lui. Quelques instants plus tard, elle recule d’un pas. Sans cesser de le regarder, elle déboutonne sa blouse et la laisse glisser au sol. Ses seins nus frémissent sous les yeux du jeune homme. Malgré tout son ressentiment, il ne peut s’empêcher de les contempler, de les désirer. Elle revient près de lui, prend sa tête entre ses mains. Il ne se défend pas lorsqu’elle approche son mamelon de sa bouche. — Je peux accepter que tu te refuses à m’aimer encore. Je peux accepter que tu me refuses ton amour. Mais je t’en prie, ne m’empêche pas moi de continuer à t’aimer.— Comment oses-tu parler d’amour, après avoir piétiné mes sentiments, mes attentes, mes espoirs. Que me reste-t-il si je n’ai plus confiance ?— Moi, ici et maintenant. Avec toi, pour toi. Moi, en toute liberté.— Libre de repartir avec un autre dès que l’envie te reprendra ? Je suis incapable d’aimer sans un minimum de certitude.— Si je suis là, c’est que je t’aime, c’est que j’ai envie de toi. Que veux-tu de plus rassurant, quelle autre certitude ? C’est la plus belle, la plus authentique preuve d’amour que je puisse t’offrir. Je t’en prie, ne te refuses pas à moi.— Je n’aurais jamais la force d’oublier ce qui a été fait, balbutie-t-il, les yeux rivés sur ses seins aux pointes dressées.— Je n’ai envie d’aucun autre que toi, promet-elle, avant d’envoyer valser son jeans et sa culotte à travers la chambre. Elle l’aide à retirer ses vêtements. ...