1. Les bisous dans le cou (2)


    Datte: 10/12/2017, Catégories: Lesbienne

    ... lèvres sur les siennes, d’abord délicatement, comme un essai, un premier contact. Mon cœur bat jusqu’à en exploser. Puis mon baiser devient plus courageux. Elle aussi s’enhardit. Nous nous rapprochons, nous apprivoisons, jusqu’à ce que ce qui n’était qu’une approche devienne un vrai baiser. Mes yeux sont clos. J’ouvre la bouche pour m’emparer de la sienne, que jetrouve aussi gourmande que la mienne. Nous multiplions les baisers sur les joues, le menton, tout autour des lèvres, puis je laisse ma langue pénétrer et venir au contact de la sienne, tournant tout autour, jouant avec, en prenant possession avant de la libérer puis de la prendre encore. Je suis en train d’embrasser Faustine, ma meilleure amie. Le baiser est long, profond, sensuel. Je m’y abandonne complètement, sans pudeur ni retenue. Je saisis la tête de ma copine pour l’embrasser plus profondément. Ses doigtscaressent mon ventre, l’autre main s’est posée sur mon soutien-gorge. Les pointes de mes seins sont dures, je sens le sang qui m’est monté au visage. On s’écarte un moment l’une de l’autre, juste pour reprendre notre souffle. Plus rien n’existe en-dehors d’elle et moi. Ses yeux sont des billes noires. Je peux entendre les battements de mon cœur tellement il cogne fort. "Tu es autant en panique que moi?" demande-t-elle. "L’horreur totale" dis-je en l’embrassant à nouveau. Nous voici dans la rue, l’une contre l’autre, main dans la main - en fait, mains à peu près partout, à essayer de rallier l’arrêt de bus mais ...
    ... à échouer lamentablement parce qu’on s’arrête tout le temps pour se faire des bisous. Je l’emmène plus loin dans la rue, entre deux colonnes, contre la façade d’une banque et je me remets à lui prendre la bouche, parce que désormais il n’y a plus moyen que je m’arrête. Je prends d’assaut Faustine, je la plaque contre le mur, ma bouche accapare sa bouche, mes mains s’approprient son corps, s’emparent de ses seins à travers son soutien-gorge. Elle agrippe mon cul pour m’approcher d’elle, poussant un râle. Je happe la peau de son cou, lèche, suce, je veux la dévorer. Je ne me maîtrise plus, je suis transfigurée par le désir: jamais auparavant je n’avait fait l’expérience d’un tel abandon. J’ai envie de Faustine, j’ai faim d’elle, de sa peau, de son parfum, je veux son corps, il faut qu’elle m’appartienne toute entière. Et peu importe nos longues années d’amitié, et peu importe qu’elle ne soit pas un garçon. "Eh, faut pas vous gêner les petites lesbiennes!" nous crie un vieil ivrogne qui passe avant de s’éloigner. J’aime ce mot, "lesbienne." Est-ce que je suis une lesbienne? Je ne le sais pas mais les envies qui m’animent le sont, impossible de le nier. Je suis très excitée de partir ainsi à la découverte de mon homosexualité. ciwwtn Mes mains échappent à tout contrôle. Elles se glissent sous la robe de Faustine, font glisser la bretelle de son soutien-gorge, alors que ma bouche entame un parcours vorace qui part de sa langue pour descendre vers son cou, sa clavicule, son épaule, ...