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La secte du plaisir
Datte: 10/12/2017, Catégories: ff, 69, init, policier,
... pour reculer au maximum mais elle est vite coincée contre le mur. Lucie en profite pour resserrer son étreinte et elle perçoit nettement contre sa hanche la chaleur d’une féminité presque glabre, à peine ombrée d’un fin duvet. — Rachel, laisse-toi faire, sinon on va encore nous séparer ! Ne m’abandonne pas encore ! Des paroles douloureuses qui ravivent des remords qui la rongent depuis tant d’années. Avec aussi un sentiment de défaite humiliante où elle s’est fait piéger par Maud qui manipule tout le monde. Elle avale difficilement sa salive. Cette garce de Maud ne lui laisse aucune chance. Refuser de se prêter à cette horrible comédie, c’est la certitude que tout s’achève ici. La défaite absolue. Tant d’efforts pour rien… — Laisse-moi mener le jeu, je t’en prie ! murmure fiévreusement Lucie en lui frôlant de ses lèvres le cou. Ferme les yeux et imagine une autre personne si tu veux, mais on doit leur faire croire que l’on va s’aimer. L’enlaçant maintenant de ses deux jambes, elle se glisse au-dessus d’elle et met en contact les pointes de leurs seins, les frottant lascivement les unes aux autres. En même temps, elle presse son pubis contre le sien tandis que sa bouche cherche la sienne. Un contact d’une sensualité redoutable qui laisse Rachel toute molle, totalement abasourdie, dans l’incapacité de réagir. Aux gémissements de sa sœur et sa façon impérieuse de se frotter contre elle en tremblant comme une jument en rut, elle comprend vite que Lucie se prend au jeu et que la ...
... situation va vite prendre une tournure incontrôlable. — Attends, Lucie, il doit exister une autre solution… Elle devrait protester avec plus de véhémence, la repousser, mais voilà qu’elle se met à répondre au contraire à ses baisers, faisant tournoyer sa langue autour de celle de sa sœur dans un bruit de succion goulue, aspirant sa salive, dévorant ses lèvres. Éperdue, elle ouvre les yeux, comme cherchant à échapper à son emprise, mais elle ne fait que plonger dans les yeux de Lucie. Et ce qu’elle y lit la désoriente encore plus : du désir à l’état brut. Son regard est envoûtant, déroutant, embué d’une excitation primitive. Il l’emprisonne dans cette même fièvre. Rachel gémit comme une petite fille perdue. De nouveaux frissons la parcourent, encore plus violents. Il lui semble perdre la raison, se détacher de toute morale, toute pudeur, se jetant à corps perdu dans ce plaisir nouveau. Elle se cabre comme une jument en rut. Lucie, voyant la poitrine se gonfler de désir, n’y résiste pas, baisse la tête, saisissant avidement entre ses dents le bout des seins qu’elle agace insidieusement. Rachel râle de plaisir et de stupeur, encore abasourdie par la fureur de sa libido qui semble s’éveiller à des plaisirs interdits. C’est si nouveau et effrayant que cela la fait paniquer un instant. Elle a mis six mois avant de coucher avec son mari, et voilà qu’elle est prête à coucher la première nuit avec une femme. Sa propre sœur. — Non, non, je ne peux pas… dit-elle à haute voix comme pour ...