1. Retournements (2e partie)


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, cérébral, fouetfesse, init, initfh, fsoumisah, hsoumisaf,

    Résumé : Cet homme était devenu « son » homme. De lui, elle attendait d’être portée, transportée. Il le faisait à merveille, elle le lui avait dit. Grignotée petit à petit, dévorée, elle aimait cela et en voulait encore plus.« La fessée, je ne la veux que de lui, de lui seul », se plaisait-elle à dire chaque jour. Au fil des jours et de leurs conversations, elle devina que lui aussi caressait le désir d’être fessé. Elle patienta avant d’oser lui poser la question. Directe comme à son habitude, elle finit par le lui demander et la réponse fut sans équivoque ! À peine surprise, elle sourit à cette réponse. Il se dévoilait donc, enfin ! Elle aima cette mise à nu. Elle l’attendait depuis si longtemps de cet homme. Dès lors une « égalité » prit forme dans leur relation. Elle allait donc le fesser, le dominer, le faire hurler, puisque c’était son souhait à lui aussi, le rendre aussi animal qu’elle. Elle avait de l’emprise sur lui, elle le savait. Elle sentait au son de sa voix, au rythme de ses intonations, qu’elle le faisait basculer, l’emmenait vers d’autres rivages, et qu’elle le prenait par sa seule présence et ses seules paroles. Oui, elle le prenait et devenait sa Maîtresse. Il le lui avait avoué lors d’une discussion. Entre eux c’était un jeu, un va-et-vient permanent de mots, de pirouettes, de provocations consenties, de postures assumées. Il baissait alors sa garde, et elle devenait salope et libertine pour son plus grand plaisir à lui : il suffisait qu’elle sente monter ...
    ... en lui son désir d’elle pour qu’elle abuse de ce moment pour le faire bander, le faire durcir sous ses mots à elle. Il devenait sa chose, elle le branlait à sa guise, le mettait à vif, il adorait ça et, ne tenant plus sous le désir grandissant, il allait se masturber pour elle, pour eux. Elle aimait cette emprise qui devenait de plus en plus vraie, de plus en plus charnelle, il était au bord de l’explosion, lui décrivant sa bite, sa raideur et l’odeur de son sexe suintant, érigé pour elle seule. Cela la faisait mouiller, jouir, elle était heureuse de savoir qu’il bandait pour elle. Elle, souveraine, devenait sa Salope, sa Maîtresse : elle était une Libertine. Au fil des ans, j’ai nourri l’espoir insensé de rencontrer un jour une femme en qui ma confiance serait telle, et mon désir d’abandon si puissant que je serais prêt à baisser ma garde pour lui montrer combien devenait insignifiante et poreuse la barrière dominant/dominé dans une relation entre un homme et une femme. Lui montrer que la situation des êtres n’était pas figée de façon irrévocable, qu’à l’instant précis de la rencontre les rôles pouvaient s’interchanger et basculer vers leur exact contraire, produisant alors une plénitude incomparable, une volupté troublante, un ravissement inédit. Il m’aura fallu en approcher des femmes, lors de rencontres fugaces ou plus abouties, d’échanges interminables où l’issue était toujours incertaine, pour comprendre qu’il s’agissait alors d’une quête vers laquelle je tendais depuis ...
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