1. Elle et Elle (2)


    Datte: 14/12/2017, Catégories: Lesbienne

    ... toutes les deux au milieu de la cuisine avec ma meilleure amie et de se rouler un patin. Ses lèvres étaient plus douces que celles d’un homme, mais elles dégageaient la même flamme. J’adorais le goût fade de son rouge à lèvres qui laissait des marques écarlates autour de ma bouche. Son parfum me rendait folle. J’étais affolée mais j’en voulais plus. Ses baisers devinrent encore plus passionnés, et elle déplaça sa main derrière ma tête pour me serrer plus près d’elle. Ses mains glissèrent le long de mon corps, caressantes. Nos bouches emmêlées, je fus troublée de l’entendre soupirer de plaisir. Je pris peur : que quelqu’un nous entende, ça me glaçait le sang. Mais je réalisai vite qu’en fait, nous étions toutes deux en train de gémir. La vérité, même si là, je n’étais pas 100% prête à l’accepter, c’était que j’adorais ce qu’elle me faisait, j’adorais me faire prendre la bouche par une autre femme. Surprise de découvrir mes sentiments, je sautai bravement le pas, et je glissai ma langue dans sa bouche ardente et moite. Complètement folle, la fille. Laetitia répondit à mon initiative avec enthousiasme. On s’embrassa avec violence pendant plusieurs minutes. Soudain, je me fichais qu’on nous entende… Nous nous arrêtâmes un instant, et elle me dit, les yeux dans les yeux, soudainement très sérieuse : « Laure, ma chérie, je ne pourrais pas rêver d’avoir une meilleure amie. Si tu veux, on oublie tout ça. » ixigglm « Non, surtout pas » me suis-je entendue dire. J’étais étonnée de ...
    ... cette pulsion qui me poussait vers elle et face à laquelle j’étais impuissante. Je contemplai ce sentiment complètement nouveau qui surgissait en moi, avant de replonger contre sa bouche. Les délicieuses sensations du baiser me firent frémir de plaisir, et j’embrassai mon amie avec encore plus de désir. Mes pensées s’effilochèrent, hors d’atteinte. Il n’y avait plus que des pulsions en moi. Ma main frôla les douces mèches brunes de Laetitia. Je pouvais sentir la fièvre crue et juvénile qui émanait de notre étreinte. Je léchai la nuque de mon amie, le creux de son oreille, ce qui l’a fit réagir : « Laure… » gémit-elle en partageant ma chaleur. Nous ne reprenions pratiquement plus notre souffle. Elle explorait ma bouche de sa langue fine et délicate, et puis c’était mon tour. Et nous nous serrions de plus en plus fort et de plus en plus près, tout le temps. Soudain, notre étreinte fut interrompue par la sonnerie du téléphone. Je ne pensais pas qu’elle y prêterait attention, mais Laetitia me laissa en plan pour se diriger vers l’appareil. Son visage était illuminé d’un magnifique sourire, elle semblait très heureuse. « Je reviens tout de suite », dit-elle. Ses belles longues jambes nues la portèrent jusqu’à la pièce d’à côté, un souffle de vent soulevant un peu sa petite jupe. Elle portait une culotte de coton blanc. Je m’étonnai de relever ce détail, qui, soudain, revêtait pour moi une importance qu’il n’aurait jamais eue auparavant. Alors qu’elle partait en quête de son portable, ...