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Panique dans le bus Partie 1/2
Datte: 15/12/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
Un bruit de musique étouffé m’extirpa avec force de mon sommeil, je tendis la main et tentai non sans de grande difficultés de retrouver mes lunettes. Je me redressai sur mon lit et regardais autour de moi, l’air hébété. Des rayons de soleil filtraient à travers les volets, éclairant mes draps blancs qui glissaient de mon torse nu. Je tendais l’oreille et compris d’où venait le vacarme qui m’avait réveillé. Mon voisin avait encore eu la brillante idée de mettre de la musique à fond sur sa chaîne hi-fi, je grommelai en regardant mon réveil et fit un bond dans mon lit, J’étais en retard ! Je manquai de tomber en sautant par terre et commençais à rassembler des vêtements pour m’habiller. T-shirt, chaussettes, pantalon...Il me manquait un boxer. Je tournai en rond, soulevant mes livres qui traînaient un peu partout, fouillant dans tous les recoins. J’avais oublié de faire une lessive cette semaine mais j’étais persuadé qu’il me restait des sous-vêtements propres. Un dernier coup d’oeil à l’heure me décida, j’enfilai mon jean par-dessus mon sexe nu et sorti en courant après avoir attrapé mon sac. Je n’avais jamais porté de pantalon sans sous-vêtements et la sensation de liberté que cela me procurait était étrangement agréable. J’avais cependant l’impression d’être déshabillé du regard par le moindre passant, comme s’ils savaient ce que j’avais fait. J’arrivais à mon arrêt de bus et attendis impatiemment, je ne pouvais pas m’empêcher de jeter des coups d’œil sur mon téléphone ...
... pour vérifier l’heure. Je détestais arriver en retard et le bus aurait déjà dû être là depuis plusieurs minutes. D’autres étudiants se pressaient à l’arrêt autour de moi,mon regard allait de mon téléphone à la route. Le véhicule tant attendu arriva enfin, il se gara en face de nous et les portes s’ouvrirent sur un amas d’étudiants tassés tant bien que mal dans l’habitacle. Nous nous faufilâmes les uns après les autres jusqu’au centre du véhicule et je m’agrippai à une barre en face de moi. Le manque d’espace me forçait à rester penché en avant, les deux mains fermement accrochées au bout de métal. Nous démarrâmes et je me retrouvais ballotté entre plusieurs inconnu, nos corps se touchaient au gré de la conduite du chauffeur. Il ne fallut que quelques minutes pour que nous nous retrouvions totalement collés les uns aux autres, sans possibilité de distinguer les passagers entre eux. Je prenais cette ligne tous les matins j’avais donc l’habitude de me retrouver dans ce genre de situation mais aujourd’hui était un jour un peu particulier. L’absence de mon boxer rendait mes fesses très sensibles, je ressentais plus que jamais les frottements des autres passagers contre moi. Gêné, je tentais de m’écarter de mon mieux lorsque qu’un bras passa sur mon ventre et me plaqua contre l’homme derrière moi. Je voulu me dégager mais l‘emprise se raffermie. Je compris à ce moment que ce geste était conscient. Une main attrapa fermement mes fesses et se mit à les caresser avec ardeur, Je voulais ...